vendredi 24 septembre 2021

Simulation du tournoi « Le meilleur de tous les temps » entre tous les champions iconiques identifiés

Introduction

D'abord une définition. Un champion iconique, du temps des Grecs de l'Antiquité, était un triple vainqueur des Jeux Olympiques. La Cité-état d'où était originaire le champion lui rendait hommage en finançant l'érection d'une statue à son image, grandeur nature, au pied de laquelle le palmarès du champion était gravé. Trois olympiades, c'est trois fois quatre années. Donc, en termes modernes, un champion iconique est un combattant qui a dominé 12 années (ou plus) sa discipline martiale. Il est la référence suprême de son sport, l'image sacrée de son sport.

Liste des champions iconiques 

Une étude parue en 2007 recensait déjà une vingtaine de champions iconiques de l'Antiquité à nos jours, dans les principales disciplines sportives martiales : http://le-meilleur-de-tous-les-temps.blogspot.com/2007/05/classement-toutes-disciplines-et-toutes.html . Cette étude a été dans un premier temps actualisée dans un livre publié en 2012 : https://www.lulu.com/content/livre-reli%C3%A9-%C3%A0-couverture-rigide/le-meilleur-combattant-de-tous-les-temps---5%C3%A8me-%C3%A9dition/12798664?page=1&pageSize=4 . Et enfin complétée en prenant en compte les données de ces dix dernières années, alors que nous bouclons la première génération du XXIème siècle.

Le nombre total de champion iconiques est porté à 28. Les voici présentés par ordre chronologique : 

Le premier est un Spartiate, six fois vainqueur aux Jeux Olympiques en lutte « orthopale » entre 624 et 608 avant J.-C. : Hipposthènes de Lacédémone. Son propre fils, Hétoimoklès de Lacédémone, remportera cinq fois les Jeux Olympiques entre 600 et 588 avant J-C lui aussi en lutte « orthopale ». Le pugiliste Tisandros de Naxos en Sicile, obtiendra quatre couronnes aux Jeux Olympiques, entre 572 et 560 avant J-C, et autant aux Jeux Pythiques, aussi prestigieux et décalés de deux ans par rapport aux olympiques. De 540 à 512 avant J-C, Milon de Crotone dominera la lutte « orthopale ». Autour de 520 avant J-C, le géant Glaukos de Karystos ne remportera qu'une fois les Jeux Olympiques mais un nombre record de titres en pugilat dans l'ensemble des compétitions sacrées de la Période (Jeux pythiques, isthmiques et néméens). Le premier combattant à remporter des titres majeurs dans des disciplines différentes, pugilat et pancrace, fut Théogènes/Théagènes de Thasos, dont les couronnes majeures, olympiques, sont gagnées en 480 et 476 avant J-C. Dorieus de Rhodes trois fois vainqueur à Olympie entre 432 et 424 avant J-C et quatre fois à Delphes (Jeux Pythiques) en pancrace. Chairon de Pellene obtint quatre titres olympiques entre 356 et 344 avant J-C. en lutte « orthopale ». Astyanax de Milet fut trois fois vainqueur des Jeux Olympiques entre 324 et 316 en pancrace. Kleitomachos de Thèbes est célèbre pour avoir remporté aux Jeux Isthmiques, le même jour, les couronnes dans les trois disciplines (lutte, pugilat, pancrace) ainsi que deux titres olympiques en 216 et 212 et trois pythiques en 218, 214 et 2010. Straton d’Alexandrie remporta de nombreux succès en lutte « orthopale» et en pancrace, notamment deux olympiques en 68 et 64 avant J-C. Titus Flavius Archibius d’Alexandrie a remporté de nombreux titres en pancrace et en lutte « orthopale » dont couronnes olympiques en 101 et 105 après J-C.  

Jack Broughton d’Angleterre fut le champion du monde de boxe anglaise à mains nues, de 1736 à 1750 ou de 1738 à 1750, selon les sources, et le rédacteur des premières règles écrites.Tanikaze du Japon remporta 21 Tournois de l'empereur (basho) en sumo, entre 1772 et 1793. Son élève Torikishi Raiden du Japon remporta 28 tournois (basho) entre 1790 et 1810. Tom Cribb d’Angleterre régna de 1809 à 1822 sur la boxe anglaise à mains nues. « Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman, remporta 26 années consécutives le Kirkpinar, en lutte « yagli gures», de 1861 à 1886. Son élève Adali Halil remporta pour sa part 16 à 18 fois ce même tournoi, de lutte « yagli gures » entre 1896 et 1914. Le boxeur Jack Johnson fut champion du monde « de couleur » puis sans distinction de race entre 1903 et 1915. Joe Louis des États-Unis régna sur la boxe anglaise professionnelle de 1937 à 1949. Exactement à la même époque, c'est Masahiko Kimura du Japon qui régna sur le judo (que certains appelaient encore ju-jitsu ou jiu-jitsu. Cassius Clay alias « Mohamed Ali » des États-Unis d'Amérique fut successivement champion olympique puis triple champion du monde professionnel de boxe anglaise sur la période 1960-1979. Teofilo Stevenson de Cuba fut triple champion olympique (1972, 1976 et 1980) et triple champion du monde (1974, 1978 et 1986) de boxe anglaise amateur. De 1985 à 2000, Alexander Karelin conquit trois titres olympiques et de nombreux autres trophées en lutte « gréco-romaine » successivement pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie. Exactement à la même période, de 1985 à 2000, Felix Savon-Fabre de Cuba conquit trois titres olympiques (1992, 1996 et 2000) de boxe anglaise amateur chez les poids lourds. 

Les trois derniers admis, ajouts du XXIème siècle sont : l'Ukrainien Wladimir Klitschko, champion de boxe amateur puis de boxe professionnelle entre 1995 et 2016, le yokozuna de sumo aux 45 victoires en Tournoi de l'empereur, Davaajargal Munkhbat alias « Hakuho Sho », de Mongolie (ayant également la nationalité japonaise) dont les victoires majeures couvrent la période 2006-2021 et le judoka Teddy Riner de France déjà triple champion olympique dont les succès majeurs couvrent exactement la même période 2006-2021. La carrière de ces deux derniers champions est toujours en cours. 

Si on prenait en compte les champions ayant approché le seuil des 12 années (soit 10 ou 11 années de domination), on pourrait encore ajouter : 

- les lutteurs Tiberius Claudius Patribius d'Antiocheia de Syrie (triple vainqueur olympique 49, 53 et 57 après J-C), Alexander Medved d'URSS, peut-être Koca Youssouf Ismaelo de l'Empire Ottoman et Mijain Lopez Nunez de Cuba ;

- les pugilistes avec cestes, boxeurs à mains nues et boxeurs avec gants : Euthymos de Locres Epizéphyriennes, James Figg d'Angleterre (1719-1730), Jack Slack d'Irlande, John L. Sullivan des Etats-Unis d'Amérique, Harry Wills des Etats-Unis d'Amérique et Lennox Lewis du Canada puis d'Angleterre (titres amateurs et professionnels entre 1988 et 2004);

- les pancratiastes : Sostratos de Sikyon (triple vainqueur olympique 364, 360 et 356 avant J-C), Arrhichion de Phigaleia et Timasithéos de Delphes ;

- et parmi les combattants polyvalents : Marcus Aurelius Demostratus Damas de Sardis. 

Appariements

Nous avons ainsi 32 candidats en lice pour le Grand Tournoi. 

Pour la simulation de tournoi, on va garder l'ordre chronologique, mais on aurait également pu créer :

-  des tableaux distincts pour les sports de préhension, les sports de percussion et/ou les sports mixtes, 

- ou encore classer les différents combattants par poids de corps, 

- ou encore procéder simplement à un tirage au sort.

 

Liste chronologique

 

 

Période de domination

Nom du champion

Discipline

Taille et poids

1

entre 624 et 608 avant J.-C.

Hipposthènes de Lacédémone

lutte orthopale

 

2

entre 600 et 588 avant J-C

Hétoimoklès de Lacédémone

lutte orthopale

 

3

entre 572 et 560 avant J-C

Tisandros de Naxos en Sicile

pugilat avec cestes

estimé : 1m89, 96kg

4

de 540 à 512 avant J-C

Milon de Crotone

lutte orthopale

estimé : 1m90, 148kg

5

autour de 520 avant J-C

Glaukos de Karystos

pugilat avec cestes

estimé : 2m15, 130kg

6

autour de  480 et 476 avant J-C

Théogènes/Théagènes de Thasos

pugilat avec cestes et pancrace

estimé : 1m88, 80kg puis 88-107kg

7

entre 432 et 424 avant J-C

Dorieus de Rhodes

pancrace

estimé : 1m78, 109kg

8

autour de 364, 360 et 356 avant J-C

Sostratos de Sikyon

pancrace

 

9

entre 356 et 344 avant J-C

Chairon de Pellene

lutte orthopale

 

10

entre 324 et 316 avant J-C

Astyanax de Milet

pancrace

 

11

218, 216, 214, 212 et 210 avant J-C

Kleitomachos de Thèbes

lutte orthopale, pugilat avec cestes et pancrace

 

12

autour de 68 et 64 avant J-C

Straton d’Alexandrie

lutte orthopale et  pancrace

 

13

49, 53 et 57 après J-C

Tiberius Claudius Patribius d'Antiocheia de Syrie

lutte orthopale

 

14

autour de 101 et 105 après J-C

Titus Flavius Archibius d’Alexandrie

pancrace et lutte orthopale

 

 

 

 

 

 

15

de 1719 à 1730

James Figg d'Angleterre

boxe anglaise à mains nues

1m83, 84kg

16

de 1736 à 1750 ou de 1738 à 1750

Jack Broughton d’Angleterre

boxe anglaise à mains nues

1m80, 89kg

17

entre 1772 et 1793

Tanikaze du Japon

sumo

1m89, 162kg

18

entre 1790 et 1810

Torikishi Raiden du Japon

sumo

1m97, 169kg

19

de 1809 à 1822

Tom Cribb d’Angleterre

boxe anglaise à mains nues

1m77, 90kg

20

de 1861 à 1886

« Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman

lutte yagli gures

estimé : 1m90, 100-120kg

21

entre 1896 et 1914

Adali Halil

lutte yagli gures

1m98, 120 à 135kg

22

entre 1903 et 1915

Jack Johnson

boxe anglaise avec gants

1m86 ou 90,  84 à 102kg (93kg de moyenne titre en jeu)

23

1937 à 1949

Joe Louis des États-Unis

boxe anglaise avec gants

1m86 ou 88, 90 à 97kg (92kg de moyenne titre en jeu

24

1937 à 1949

Masahiko Kimura du Japon

judo

1m68, 84 à 96kg

25

période 1960-1979

Cassius Clay alias « Mohamed Ali » des États-Unis d'Amérique

boxe anglaise avec gants

1m90, 81 puis 91 à 104kg (98kg de moyenne titre en jeu)

26

1972, 1974, 1976, 1978,  1980 et 1986

Teofilo Stevenson de Cuba

boxe anglaise avec gants

1m92, 93kg

27

période 1985 à 2000

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie.

lutte gréco-romaine

1m91, 130kg

28

période 1985 à 2000

Felix Savon-Fabre de Cuba

boxe anglaise avec gants

1m98, 91kg

29

entre 1988 et 2004

Lennox Lewis du Canada puis d'Angleterre

boxe anglaise avec gants

1m96, 106 à 114kg

30

entre 1995 et 2016

l'Ukrainien Wladimir Klitschko

boxe anglaise avec gants

1m98, 110kg

31

2006-2021 en cours

Davaajargal Munkhbat alias « Hakuho Sho », de Mongolie

sumo

1m92, 148-158kg

32

2006-2021 en cours

Teddy Riner de France

judo

2m04, 130 à 148kg

 En conservant l’ordre chronologique, on a approximativement deux tableaux de 16 combattants avec les « anciens » d’un côté et les « modernes » de l’autre.

 Lorsque deux combattants seront issus du même sport de combat, il suffira de comparer leur domination sur la discipline (exprimée en nombre d'années) pour déclarer le vainqueur.

 Mais lorsqu’on assistera à des oppositions de style, il faudra, en plus, comparer l’efficacité de la discipline en se référant aux statistiques issues des premiers tournois d’arts martiaux mixtes (UFC 1993-1997, Pride FC 1997-2003, etc.) :

Parmi les sports les plus pratiqués de l’époque contemporaine, voici l’efficacité constatée en tournois d’« arts martiaux mixtes » : 

·         lutte olympique (23,7% des victoires à l'UFC et 22,7% au Pride FC = moyenne : 23,2%), utilisable pour l’ensemble des « luttes nues » (sans saisie sur un vêtement particulier)

·         boxe anglaise avec gants (2,2% des victoires à l'UFC, moins de 1% au Pride FC), utilisable pour le pugilat avec cestes et la boxe à mains nues ;

·         judo (0,9% des victoires à l'UFC), assimilable à l’ensemble des « luttes avec veste » ;

·         sumo (0% des victoires à l'UFC), assimilable à l’ensemble des « luttes à la ceinture » ;

·         etc.

Reste à déterminer le pourcentage d’efficacité du pancrace antique et celle des combattants ayant obtenu des succès dans deux ou trois disciplines majeures. 

·         On pourrait prendre le « shootfighting » (basé sur le « puroresu » ou catch japonais, avec des atemi) dont le taux de succès a pu être observé (14,5% des victoires à l'UFC et 18,6% au Pride FC = moyenne 16,6%) mais cela me semble insuffisant pour estimer l’efficacité du pancrace car, malgré la gamme technique supérieure à la seule lutte, cela reste inférieur à l’efficacité mesurée de la lutte (23,2%) ;

·         Ou alors considérer que le pancrace antique pourrait être le résultat de la combinaison

o   du « kickboxing », un style intermédiaire entre pugilat et pancrace (6,6% des victoires à l'UFC et 19,6% au Pride FC = moyenne 13,1%),

o   et du « jiu-jitsu brésilien » (appelé « grappling » si pratiqué sans veste ni pantalon), un style intermédiaire entre lutte et pancrace (14% des victoires à l'UFC et 19,2% au Pride FC = moyenne 16,6%),

et que la valeur du pancrace antique doit être le cumul des deux : 29,8%

 Pour ce qui est des champions multiples, il faudrait répartir ses années de domination dans les deux ou trois disciplines respectives et appliquer les pourcentages d’efficacité : 2,2% pour le pugilat/boxe et/ou 23,2% pour la lutte et 29,8% pour le pancrace.

Par souci de réalisme, on pourrait ajouter le critère de la fatigue et des blessures contractées au fur et à mesure du tournoi. Elles seraient mesurées en calculant  la différence de points restant au vainqueur sur une journée avec plusieurs combats.

 

 

Première journée

Deuxième journée

Tournoi final à huit combattants

16èmes de finale

8èmes de finale

Quarts de finale

Demi-finales

finale

Hipposthènes de Lacédémone

24+/-3 ans de domination en lutte 24 x 23,2 = 557

Hipposthènes de Lacédémone

24+/-3 ans, lutte

Qualifié avec :

557 - 464=93

 

Milon de Crotone

26+/-1 ans, lutte

 

Qualifié avec

568 – 93 = 475

 

 

Hétoimoklès de Lacédémone

20+/-3 ans de domination en lutte 20 x 23,2 = 464

 

Tisandros de Naxos en Sicile

16+/-1 ans de domination en pugilat 16 x 2,2 =35

Milon de Crotone

26+/-1 ans, lutte

Qualifié avec :

603 - 35=568

 

 

Milon de Crotone

26+/-1 ans de domination en lutte 26 x 23,2 = 603

 

Glaukos de Karystos

entre 8 et 18 ans, estimation moyenne 13 ans de domination en  pugilat

13 x 2,2 = 29

Théogènes/Théagènes de Thasos

entre 10 et 19 ans, estimation moyenne 15 ans,  pugilat et pancrace

Qualifié avec : 

88 – 29 = 59

Dorieus de Rhodes

15 ans, pancrace

Qualifié avec

119 - 59 = 60

 

Théogènes/Théagènes de Thasos

entre 10 et 19 ans, estimation moyenne 15 ans de domination à cheval sur deux disciplines : pugilat et pancrace

(13 x 2,2)+(2 x 29,8) = 88

 

Dorieus de Rhodes

15 ans de domination en  pancrace

15 x 29,8 = 447

Dorieus de Rhodes

15 ans, pancrace

Qualifié avec

447 – 328 = 119

 

Sostratos de Sikyon

10 ou 12 ans de domination en pancrace

11 x 29,8 = 328

 

Quarts de finaliste représentant l’époque archaïque : Milon de Crotone et Dorieus de Rhodes (les équivalents archaïques grecs des Russes Alexandre Karelin et de Fedor Emelianenko).

 

Première journée

Deuxième journée

Tournoi final à huit combattants

16èmes de finale

8èmes de finale

Quarts de finale

Demi-finales

finale

Chairon de Pellene

16+/-3 ans de domination en lutte 16 x 23,2= 371

Chairon de Pellene

16+/-3 ans x lutte

 

Qualifié avec :

371 – 357 = 14

Straton d’Alexandrie

12 ans cumulés de domination en lutte et pancrace

 

 

Qualifié avec 37 – 14 = 23

 

 

Astyanax de Milet

12+/-1 ans de domination en  pancrace 29,8% =357

 

Kleitomachos de Thèbes

12 années cumulées de domination en pancrace, pugilat, lutte

(8x29,8)+(3x2,2)+(1x23,2) = 268

Straton d’Alexandrie

12 ans cumulés de domination en lutte et pancrace

 

Qualifié avec 305 – 268 = 37

 

Straton d’Alexandrie

12 ans cumulés de domination en lutte et pancrace

(8x23,2)+(4x29,8)= 305

 

Tiberius Claudius Patribius d'Antiocheia de Syrie

10+/-1  ou 12+/-1 ans de domination en lutte

11 x 23,2 =255

Titus Flavius Archibius d’Alexandrie

14 ans, pancrace et lutte

 

Qualifié avec :

371 – 255 = 116

Titus Flavius Archibius d’Alexandrie

14 ans, pancrace et lutte

 

Qualifié avec :

116 - 5= 111

 

Titus Flavius Archibius d’Alexandrie

14 ans de domination cumulés en  pancrace et lutte

(7x23,2)+(7x29,8)=371

 

James Figg d'Angleterre

11 ans de domination en  boxe

11 x 2,2 = 24

Jack Broughton d’Angleterre

12 ou 14 ans, boxe

 

Qualifié avec : 29 - 24 = 5

 

Jack Broughton d’Angleterre

12 ou 14 ans de domination en boxe

13 x 2,2 = 29

 

Quart de finalistes représentant les époques hellénistique et romaine : les polyvalents Straton d’Alexandrie et Titus Flavius Archibius d’Alexandrie.

 

Première journée

Deuxième journée

Tournoi final à huit combattants

16èmes de finale

8èmes de finale

Quarts de finale

Demi-finales

finale

Tanikaze du Japon

14 ans sumo

Torikishi Raiden du Japon

16 ans x sumo

Qualifié avec 0 - 0 = 0

« Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman

26 ans x lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

574 – 0 = 574

 

 

Torikishi Raiden du Japon

16 ans, sumo

 

Tom Cribb d’Angleterre

13 ans x boxe 2,2% = 29

« Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman

26 ans x lutte 23,2% Qualifié avec :

603 – 29 = 574

 

 

« Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman

26 ans x lutte 23,2%= 603

 

Adali Halil

16 ou 18 ans x lutte 17 x 23,2% =394

Adali Halil

16 ou 18 ans x lutte 23,2%

Qualifié avec :

394 – 26 = 368

Adali Halil

16 ou 18 ans x lutte 23,2%

Qualifié avec :

368 – 15 = 353

 

Jack Johnson

12 ans x boxe 2,2% = 26

 

 

Joe Louis des États-Unis

12 ans x boxe 2,2% = 26

Joe Louis des États-Unis

12 ans en boxe 2,2%

Qualifié avec :

26 – 11 = 15

 

 

Masahiko Kimura du Japon

12 ans x judo 0,9% = 11

 

Quart de finalistes représentant la période du XIVème siècle au milieu du XXème : « Gaddar Kel » Aliço et Adali Halil.

Première journée

Deuxième journée

Tournoi final à huit combattants

16èmes de finale

8èmes de finale

Quarts de finale

Demi-finales

finale

Cassius Clay alias « Mohamed Ali » des États-Unis d'Amérique

12 ans x boxe 2,2% = 26

Cassius Clay alias « Mohamed Ali » des États-Unis d'Amérique

12 ans x boxe 2,2%

Qualifié avec :

26 – 26 =0

 

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie

15 ans x lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

 317 – 0 = 317

 

 

Teofilo Stevenson de Cuba

12 ans x boxe 2,2% = 26

 

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie

15 ans x lutte 23,2% = 348

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie

15 ans x lutte 23,2% Qualifié avec :

348 – 31 = 317

 

 

Felix Savon-Fabre de Cuba

14 ans x

boxe 2,2% = 31

 

 

Lennox Lewis du Canada puis d'Angleterre

11 ans x boxe 2,2% = 24

l'Ukrainien Wladimir Klitschko

14 ans x boxe 2,2% Qualifié avec :

31 – 24 = 7

 

Teddy Riner de France

13 ans + judo 0,9%

Qualifié avec :

12- 7 = 5

 

l'Ukrainien Wladimir Klitschko

14 ans x boxe 2,2% = 31

 

Davaajargal Munkhbat alias « Hakuho Sho », de Mongolie

13 ans x sumo 0% = 0

Teddy Riner de France

13 ans + judo 0,9%

Qualifié avec :

12- 0 = 12

 

Teddy Riner de France

13 ans x judo 0,9% = 12

 

Quarts de finaliste représentant l’après Seconde Guerre mondiale (de 1945 à nos jours) : le Russe Alexander Karelin et le Français Teddy Riner.

 

Tournoi final à huit combattants

Quarts de finale

Demi-finales

finale

Milon de Crotone

26+/-1 ans, lutte

 

Qualifié avec :

568 – 93 = 475

Milon de Crotone

26+/-1 ans, lutte

 

Qualifié avec :

475 - 60 = 415

 

Milon de Crotone

26+/-1 ans, lutte

 

Qualifié avec :

415 – 88 = 327

 

Dorieus de Rhodes

15 ans, pancrace

 

Qualifié avec :

119 - 59 = 60

Straton d’Alexandrie

12 ans cumulés de domination en lutte et pancrace

 

Qualifié avec :

37 – 14 = 23

Titus Flavius Archibius d’Alexandrie

14 ans x pancrace et lutte

 

Qualifié avec :

111 - 23 = 88

Titus Flavius Archibius d’Alexandrie

14 ans, pancrace et lutte

 

Qualifié avec :

116 - 5= 111

« Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman

26 ans x lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

574 – 0 = 574

« Gaddar Kel » Aliço de l'Empire Ottoman

26 ans x lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

574 – 353 = 221

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie

15 ans + lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

312 – 221 = 91

Adali Halil

16 ou 18 ans x lutte 23,2%

Qualifié avec :

368 – 15 = 353

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie

15 ans x lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

 317 – 0 = 317

Alexander Karelin pour l'URSS puis la C.E.I. et enfin la Fédération de Russie

15 ans + lutte 23,2%

 

Qualifié avec :

317 – 5 = 312

Teddy Riner de France

13 ans + judo 0,9%

Qualifié avec :

12- 7 = 5

Dans cette configuration, Milon de Crotone s’imposerait en finale contre son équivalent moderne Alexander Karelin. Leurs parcours respectifs, l’un sur sept olympiades, l’autre sur quatre, doivent énormément se ressembler.

Alexander Karelin a livré 889 combats dans sa carrière de lutteur et en a remporté 887 (un taux de victoires de 99,8% !). Ses deux seules défaites datent de 1987 alors qu’il n’était encore qu’un « espoir », face au champion du monde senior de l’époque Igor Rostorotsky, en finale des championnats nationaux seniors d’URSS. Sa deuxième, qui fut aussi le dernier combat de sa carrière, eut lieu en 2000, en finale de ses quatrièmes Jeux Olympiques, face à Rulon Gardner, très défensif, sur un point de pénalité technique (une erreur d’inattention). De 1985 à 2000, les deux seules années où il manque un titre mondial ou olympique à Alexander Karelin sont l’année 1986 (il n’avait que 19 ans et son aîné Igor Rostorotsky lui avait été préféré par le sélectionneur pour représenter la Russie à la Coupe du monde de lutte gréco-romaine) et l’année 2000 (défaite lors de sa quatrième finale olympique d’affilée, un mois avant de fêter ses 33 ans).

La carrière sur sept olympiades de Milon de Crotone pourrait beaucoup ressembler à celle d’Alexandre Karelin : http://le-meilleur-de-tous-les-temps.blogspot.com/2007/05/carrire-sur-sept-olympiades.html Le Grec du sud de l’Italie semblerait avoir fait l’impasse sur les Jeux Olympiques de 536 av . JC : Absent d’Olympie probablement parce qu’il appartenait cette année-là à la catégorie des « imberbes » (19 ans) non représentée aux Jeux. Et, pour son dernier combat, lors des Jeux Olympiques de 512 av. JC : Vaincu par Timasithéos de Crotone, un jeune compatriote qui obtiendra l’abandon de Milon par épuisement. Avec cette description de la carrière probable de Milon de Crotone, l’estimation de la durée de son règne (« environ 26 années ») s’en trouve affinée : il serait bien resté invaincu 28 années et aurait régné exactement 27 années avec un seul « trou » dans sa carrière : la non-participation aux Jeux Olympiques de 536 avant JC. Puis, lors de la 29ème année de sa carrière, il aurait connu sa première défaite, par abandon, victime d’épuisement.

2 commentaires:

  1. Le quart de finale entre Gaddar Kel Alico et Adali Halil a réellement eu lieu, hors compétition.

    Kel Aliço est un célèbre lutteur au pétrole, né dans le village de Kojnare, sur les rives de la rivière Iskar, à Červen Brjag, dans la province de Pleven, en Bulgarie. Aliço, qui était surnommé « chauve » à cause de sa tête chauve, était connu sous le nom de « Gaddar Ali » à cause de sa technique de lutte très dure et brutale. Il a commencé la lutte à un jeune âge. Il était reconnu non seulement comme l'un des plus grands lutteurs de son temps, mais aussi dans la lutte turque. Attirant l'attention d'Abdulaziz, il a participé à la lutte pour la paix. Il s'est élevé au sommet de la tête de chandelier dans le palais de Yıldız. Il a remporté le titre de lutteur en chef à Kırkpınar pendant 27 années consécutives. Quand il a vaincu son apprenti, Adalı Halil, qui l'a défié à l'âge de 56 ans ; Adalı avait 25 ans de moins qu'Aliço. Sa tombe se trouve dans le village Aliçopehlivan d'Ipsala.

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  2. Les approximations sur les durées de règne, estimées dans la version 2012 du livre, méritent que j'approfondisse mon travail de recherche de l'époque.

    Par exemple, même sur un contemporain comme Alexandre Karelin, je me rends compte que j'ai toujours compté 15 années de règne alors qu'il n'a conquis aucun titre en 1986, contrairement à son rival et contemporain Igor Rostorozsky, et donc qu'il me faudrait compter "seulement" 14 années.

    Un dépoussiérage et des ajouts relatifs à la décennie qui vient de s'écouler sont nécessaires.

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