mercredi 14 juillet 2010
Les compétitions de référence à travers l'Histoire
Des compétitions sportives de référence existent depuis près de 3000 ans, presque sans discontinuer. Des sources historiques plus ou moins complètes l'attestent et donnent même, pour certaines, les noms des plus fameux vainqueurs.
Les Jeux Olympiques furent restaurés (ce qui sous-entend qu'ils existaient auparavant) une première fois en 884 avant J-C par le roi d'Elide Iphitos après que la Pythie de Delphes lui ait donné ce conseil pour stopper une épidémie de peste. Ils eurent ensuite lieu sans interruption, avec une fréquence de 4 années, de 776 avant J.-C. à 393 de l'ère chrétienne.
Le succès grandissant de cette compétition panhellénique fit des émules. Ainsi, au VIème siècle avant J.-C., d'autres Jeux panhelléniques furent institués et constituèrent, avec les Jeux Olympiques, un cycle de compétitions sacrées appelé la Période.
En 586 avant J.-C. : renouveau à Delphes des Jeux Pythiques qui se disputent désormais tous les quatre ans, contre une fois tous les huit ou neuf ans précédemment. Afin de lancer efficacement ce nouveau grand rendez-vous sportif grec, les champions de cette première édition des nouveaux Jeux Pythiques reçoivent des récompenses considérables.
En 581 avant J.-C. : à Corinthe, les Jeux Isthmiques, fondés selon la légende par Thésée, se disputent désormais un an sur deux contre une fois tous les quatre ans précédemment. Une couronne de pin est remise aux vainqueurs de ces jeux.
En 573 avant J.-C. : première édition des Jeux Néméens à Némée, village dépendant de la cité d'Argos. Ces compétitions ont lieu tous les deux ans. Une couronne de céleri est remise aux vainqueurs. Le calendrier des quatre grands rendez-vous sportifs grecs est complet : Jeux Olympiques, Jeux Pythiques, Jeux Néméens et Jeux Isthmiques. Un athlète qui parvient à remporter les titres dans ces quatre rendez-vous reçoit le titre de periodonikes. Derrière ces épreuves de "Grand Chelem" antique, il existe plusieurs centaines de compétitions plus modestes à travers toute la Grèce.
A l'écart du monde méditerranéen, dans ce qui sera le dernier bastion du monde celtique, en Irlande, c'est une autre compétition digne des Jeux Olympiques qui fut tenue annuellement : les Tailteann Games ou Lughnasadh : de 554 avant J.-C. à l'invasion de l'île par les Normands à la fin des années 1160.
Dans la mythologie celtique irlandaise, Lughnasadh (en irlandais moderne Lúnasa, qui est le nom du mois d’août) est une fête religieuse dont le nom signifie « assemblée de Lug », le dieu-roi qui représente la Souveraineté et l’Homme primordial. Elle a lieu le au début du mois d’Elembivios du calendrier de Coligny (approximativement vers le 1er août du calendrier grégorien), symboliquement pendant la période des récoltes. Il s’agit de la fête du roi dans sa fonction de redistributeur des richesses et d’équité, sous l’autorité des druides. C'est une trêve militaire qui célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la société celtique.
Elle est décrite comme une foire de commerce, mais aussi une occasion de régler les contentieux, de célébrer des mariages, d’entendre des poètes et des musiciens. S’il n’y a pas de sacrifice ni de cérémonie religieuse, on y fait des jeux de force ou d'adresse et des courses, similaires aux Olympiades grecques.
Au temps des Romains, après la conquête de la Grèce en 146 avant J.-C., la Période des Jeux anciennement panhelléniques fut élargie à sept puis neuf réunions.
Aux Jeux Olympiques, Jeux Pythiques, Jeux Isthmiques et Jeux Néméens furent ajoutés :
- les Jeux Capitolins (Agon Capitolinus), à Rome, en 86 après J.-C., par l'empereur Domitien ... en remplacement d'anciens Jeux (Ludi Capitolini) institués par Marcus Furius Camillus dit Camille en 387 avant J.-C. pour commémorer la résistance du Capitole à l'invasion gauloise;
- les Jeux d'Argos dit Hekatombaia ou Héraia d'Argos dédiés à Héra qui avaient lieu tous les quatre ans. Les vainqueurs y recevaient une couronne de myrte et un bouclier d'airain en souvenir du cadeau que Lyncée, le fondateur des Jeux, offrit à Abas venu lui annoncer qu'il héritait du royaume;
- et les Jeux d'Actium dit Ludi Augustales, vieux festival promu pour célébrer la bataille d'Actium de 31 avant J.-C., qui avait permis à Octave de devenir l'empereur Auguste.
Parmi les autres concours importants qui jalonnèrent aussi la Période, on peut citer :
- les Jeux de Naples, dès 2 après J.-C.;
- les Jeux de Puteoli (aujourd'hui Pouzzoles), près de Naples, en l'honneur d'Hadrien, dès 138 après J.-C.
Toutes ces Jeux disparurent en 393 après J.-C. sous l'ordre de Théodose Ier (en latin Flavius Theodosius), empereur de 379 à 395, chrétien convaincu, qui reprochait leurs origines païennes. Par contre, les Tailteann Games durèrent encore près de huit siècles supplémentaires, jusqu'en 1169 ou peut-être 1171.
Tandis que tous ces concours disparaissaient à l'Ouest, un nouveau naquit à l'Est en 1206 sur l'impulsion de Genghis Khan (né Temüjin) lui-même : l'Eriin Gurvan Naadam. Cette compétition signifiant littéralement Les Trois Jeux Virils était composée du tir à l'arc, de la course d'équitation et de la lutte mongole. Le Naadam disparut probablement avec l'Empire Mongol en 1368 (la dynastie Yuan, représentée par Huizong dit Ukhaantu Khan né Toghun Temür, étant vaincue par les Ming de Zhu Yuanzhang) et ne fut officiellement restauré qu'en 1921.
Presque simultanément au déclin de l'Empire Mongol, une autre compétition prit le relais au sein de l'Empire Ottoman : le Kirkpinar d'Edirne.
En 1346, le sultan Orhan Gazi apporta son soutien militaire à l'empereur Jean VI Cantacuzène, dont l'autorité était mise en cause par la population et le clergé. En signe d'alliance, le Byzantin donna sa fille Théodora en mariage au monarque Ottoman. Cette date marque le début des opérations militaires ottomanes en Roumélie (ce qui deviendra la partie européenne de l'Empire Ottoman). Cette année-là, le fils aîné d'Orhan, Süleyman Paşa, marcha avec 40 soldats sur Domuzhisar et conquérirent la forteresse Domuz. Après avoir conquis d'autres forteresses, le groupe de 40 soldats qui formait l'avant-garde revint sur ses pas et se reposa à Samona, qui est aujourd'hui en Grèce. Là, ces 40 soldats commencèrent à lutter [pour se divertir]. Après des heures de lutte, deux frères nommés Ali et Selim n'arrivèrent pas à se départager. Le combat fut interrompu et ne reprit que le jour d'Hidrellez (une fête est tenue le 6 mai pour célébrer le début de l'été). Les deux frères recommencèrent à lutter et leur combat dura la journée entière mais à nouveau aucun des deux ne put vaincre son frère, alors, il continua toute la nuit à la lumière des bougies et des torches. Mais à la fin de la nuit, à bout de souffle et d'énergie, les deux frères moururent d'épuisement. Ils furent enterrés sur place par leurs compagnons, au pied d’un figuier.
Quelque temps plus tard (en 1349 selon certaines sources), de retour sur les lieux, Süleyman Paşa découvrit avec stupéfaction quarante sources d’eaux fraîches autour de la sépulture des deux frères lutteurs. Frappé par cet enchantement, il décida qu'ils reviendraient régulièrement sur les lieux pour organiser un tournoi de lutte : le Kirkpinar (qui signifie littéralement "les quarante sources").
De fait, peu après le décès d'Orhan (en 1360) et la prise d'Andrinople (en 1361), rebaptisée Edirne, le Kirkpinar eut lieu tous les ans, sans discontinuer depuis 1362. Le Kirkpinar est ainsi la compétition sportive la plus ancienne à n'avoir connu aucune interruption.
Ainsi, de 776 avant J.-C. à 1169 ou 1171 puis de 1206 à aujourd'hui, de grandes compétitions internationales (sous l'égide d'empires successifs et/ou de zones d'influence culturelle, gréco-romaine, celtique, mongole, ottomane, française et anglo-américaine) ont permis de déterminer, chacune des 2750 années séparant ces deux dates, des champions dans les sports majeurs de force, de vitesse ou d'adresse.
Et si l'on donne foi aux récits légendaires, en tolérant leur part d'exagération ou d'imprécisions, on peut même croire que certaines de ces compétitions virent même le jour il y a près de 4000 ans :
- les Jeux Olympiques fondés par l'Heraklès Courête qui organisa une épreuve course pour ses frères les Dactyles Idéens à l'époque de la Crète minoenne, aux environs de 1450 avant J.-C.
- et les Áenach Tailteann (ou Tailteann Games) dont la date de création serait 1829 avant J.-C. (exactement 3000 années avant la montée sur le trône d'Irlande d'un roi Normand).
Mais il y aurait plus ancien encore ! Des recherches archéologiques récentes indiquent que des Jeux (course, lutte, boxe) auraient existé en Mésopotamie aux environs de 2600 avant J.-C. en l'honneur de héros et de dieux tels que Ninurta, Nergal, Nabu et Gilgamesh. Ce seraient ces Jeux qui auraient influencé ceux des Grecs ... des compétitions vieilles de plus de 4600 ans !
http://www.gilgameshgames.org/ggamesthesis.html
Les Jeux Olympiques furent restaurés (ce qui sous-entend qu'ils existaient auparavant) une première fois en 884 avant J-C par le roi d'Elide Iphitos après que la Pythie de Delphes lui ait donné ce conseil pour stopper une épidémie de peste. Ils eurent ensuite lieu sans interruption, avec une fréquence de 4 années, de 776 avant J.-C. à 393 de l'ère chrétienne.
Le succès grandissant de cette compétition panhellénique fit des émules. Ainsi, au VIème siècle avant J.-C., d'autres Jeux panhelléniques furent institués et constituèrent, avec les Jeux Olympiques, un cycle de compétitions sacrées appelé la Période.
En 586 avant J.-C. : renouveau à Delphes des Jeux Pythiques qui se disputent désormais tous les quatre ans, contre une fois tous les huit ou neuf ans précédemment. Afin de lancer efficacement ce nouveau grand rendez-vous sportif grec, les champions de cette première édition des nouveaux Jeux Pythiques reçoivent des récompenses considérables.
En 581 avant J.-C. : à Corinthe, les Jeux Isthmiques, fondés selon la légende par Thésée, se disputent désormais un an sur deux contre une fois tous les quatre ans précédemment. Une couronne de pin est remise aux vainqueurs de ces jeux.
En 573 avant J.-C. : première édition des Jeux Néméens à Némée, village dépendant de la cité d'Argos. Ces compétitions ont lieu tous les deux ans. Une couronne de céleri est remise aux vainqueurs. Le calendrier des quatre grands rendez-vous sportifs grecs est complet : Jeux Olympiques, Jeux Pythiques, Jeux Néméens et Jeux Isthmiques. Un athlète qui parvient à remporter les titres dans ces quatre rendez-vous reçoit le titre de periodonikes. Derrière ces épreuves de "Grand Chelem" antique, il existe plusieurs centaines de compétitions plus modestes à travers toute la Grèce.
A l'écart du monde méditerranéen, dans ce qui sera le dernier bastion du monde celtique, en Irlande, c'est une autre compétition digne des Jeux Olympiques qui fut tenue annuellement : les Tailteann Games ou Lughnasadh : de 554 avant J.-C. à l'invasion de l'île par les Normands à la fin des années 1160.
Dans la mythologie celtique irlandaise, Lughnasadh (en irlandais moderne Lúnasa, qui est le nom du mois d’août) est une fête religieuse dont le nom signifie « assemblée de Lug », le dieu-roi qui représente la Souveraineté et l’Homme primordial. Elle a lieu le au début du mois d’Elembivios du calendrier de Coligny (approximativement vers le 1er août du calendrier grégorien), symboliquement pendant la période des récoltes. Il s’agit de la fête du roi dans sa fonction de redistributeur des richesses et d’équité, sous l’autorité des druides. C'est une trêve militaire qui célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la société celtique.
Elle est décrite comme une foire de commerce, mais aussi une occasion de régler les contentieux, de célébrer des mariages, d’entendre des poètes et des musiciens. S’il n’y a pas de sacrifice ni de cérémonie religieuse, on y fait des jeux de force ou d'adresse et des courses, similaires aux Olympiades grecques.
Au temps des Romains, après la conquête de la Grèce en 146 avant J.-C., la Période des Jeux anciennement panhelléniques fut élargie à sept puis neuf réunions.
Aux Jeux Olympiques, Jeux Pythiques, Jeux Isthmiques et Jeux Néméens furent ajoutés :
- les Jeux Capitolins (Agon Capitolinus), à Rome, en 86 après J.-C., par l'empereur Domitien ... en remplacement d'anciens Jeux (Ludi Capitolini) institués par Marcus Furius Camillus dit Camille en 387 avant J.-C. pour commémorer la résistance du Capitole à l'invasion gauloise;
- les Jeux d'Argos dit Hekatombaia ou Héraia d'Argos dédiés à Héra qui avaient lieu tous les quatre ans. Les vainqueurs y recevaient une couronne de myrte et un bouclier d'airain en souvenir du cadeau que Lyncée, le fondateur des Jeux, offrit à Abas venu lui annoncer qu'il héritait du royaume;
- et les Jeux d'Actium dit Ludi Augustales, vieux festival promu pour célébrer la bataille d'Actium de 31 avant J.-C., qui avait permis à Octave de devenir l'empereur Auguste.
Parmi les autres concours importants qui jalonnèrent aussi la Période, on peut citer :
- les Jeux de Naples, dès 2 après J.-C.;
- les Jeux de Puteoli (aujourd'hui Pouzzoles), près de Naples, en l'honneur d'Hadrien, dès 138 après J.-C.
Toutes ces Jeux disparurent en 393 après J.-C. sous l'ordre de Théodose Ier (en latin Flavius Theodosius), empereur de 379 à 395, chrétien convaincu, qui reprochait leurs origines païennes. Par contre, les Tailteann Games durèrent encore près de huit siècles supplémentaires, jusqu'en 1169 ou peut-être 1171.
Tandis que tous ces concours disparaissaient à l'Ouest, un nouveau naquit à l'Est en 1206 sur l'impulsion de Genghis Khan (né Temüjin) lui-même : l'Eriin Gurvan Naadam. Cette compétition signifiant littéralement Les Trois Jeux Virils était composée du tir à l'arc, de la course d'équitation et de la lutte mongole. Le Naadam disparut probablement avec l'Empire Mongol en 1368 (la dynastie Yuan, représentée par Huizong dit Ukhaantu Khan né Toghun Temür, étant vaincue par les Ming de Zhu Yuanzhang) et ne fut officiellement restauré qu'en 1921.
Presque simultanément au déclin de l'Empire Mongol, une autre compétition prit le relais au sein de l'Empire Ottoman : le Kirkpinar d'Edirne.
En 1346, le sultan Orhan Gazi apporta son soutien militaire à l'empereur Jean VI Cantacuzène, dont l'autorité était mise en cause par la population et le clergé. En signe d'alliance, le Byzantin donna sa fille Théodora en mariage au monarque Ottoman. Cette date marque le début des opérations militaires ottomanes en Roumélie (ce qui deviendra la partie européenne de l'Empire Ottoman). Cette année-là, le fils aîné d'Orhan, Süleyman Paşa, marcha avec 40 soldats sur Domuzhisar et conquérirent la forteresse Domuz. Après avoir conquis d'autres forteresses, le groupe de 40 soldats qui formait l'avant-garde revint sur ses pas et se reposa à Samona, qui est aujourd'hui en Grèce. Là, ces 40 soldats commencèrent à lutter [pour se divertir]. Après des heures de lutte, deux frères nommés Ali et Selim n'arrivèrent pas à se départager. Le combat fut interrompu et ne reprit que le jour d'Hidrellez (une fête est tenue le 6 mai pour célébrer le début de l'été). Les deux frères recommencèrent à lutter et leur combat dura la journée entière mais à nouveau aucun des deux ne put vaincre son frère, alors, il continua toute la nuit à la lumière des bougies et des torches. Mais à la fin de la nuit, à bout de souffle et d'énergie, les deux frères moururent d'épuisement. Ils furent enterrés sur place par leurs compagnons, au pied d’un figuier.
Quelque temps plus tard (en 1349 selon certaines sources), de retour sur les lieux, Süleyman Paşa découvrit avec stupéfaction quarante sources d’eaux fraîches autour de la sépulture des deux frères lutteurs. Frappé par cet enchantement, il décida qu'ils reviendraient régulièrement sur les lieux pour organiser un tournoi de lutte : le Kirkpinar (qui signifie littéralement "les quarante sources").
De fait, peu après le décès d'Orhan (en 1360) et la prise d'Andrinople (en 1361), rebaptisée Edirne, le Kirkpinar eut lieu tous les ans, sans discontinuer depuis 1362. Le Kirkpinar est ainsi la compétition sportive la plus ancienne à n'avoir connu aucune interruption.
Ainsi, de 776 avant J.-C. à 1169 ou 1171 puis de 1206 à aujourd'hui, de grandes compétitions internationales (sous l'égide d'empires successifs et/ou de zones d'influence culturelle, gréco-romaine, celtique, mongole, ottomane, française et anglo-américaine) ont permis de déterminer, chacune des 2750 années séparant ces deux dates, des champions dans les sports majeurs de force, de vitesse ou d'adresse.
Et si l'on donne foi aux récits légendaires, en tolérant leur part d'exagération ou d'imprécisions, on peut même croire que certaines de ces compétitions virent même le jour il y a près de 4000 ans :
- les Jeux Olympiques fondés par l'Heraklès Courête qui organisa une épreuve course pour ses frères les Dactyles Idéens à l'époque de la Crète minoenne, aux environs de 1450 avant J.-C.
- et les Áenach Tailteann (ou Tailteann Games) dont la date de création serait 1829 avant J.-C. (exactement 3000 années avant la montée sur le trône d'Irlande d'un roi Normand).
Mais il y aurait plus ancien encore ! Des recherches archéologiques récentes indiquent que des Jeux (course, lutte, boxe) auraient existé en Mésopotamie aux environs de 2600 avant J.-C. en l'honneur de héros et de dieux tels que Ninurta, Nergal, Nabu et Gilgamesh. Ce seraient ces Jeux qui auraient influencé ceux des Grecs ... des compétitions vieilles de plus de 4600 ans !
http://www.gilgameshgames.org/ggamesthesis.html
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