samedi 23 mars 2013

Don Wilson et d'autres champions qui ne figurent pas parmi "les meilleurs combattants de tous les temps"


Commentaire sur le livre « Le meilleur combattant de tous les temps »

Dans mon étude des combattants modernes, j’ai fait le choix de ne prendre en compte que les sports de combat principaux (ceux apparaissant aux Jeux Olympiques ou aux Jeux Mondiaux) et de ne tenir compte que de la catégorie suprême (celle des poids lourds) voire de la catégorie juste inférieure (notamment quand des combattants issus de la dite catégorie sont par la suite devenus champions poids lourds).
J’ai fait ce choix parce que dans le passé, il n’y avait pas toutes nos catégories de poids. Les combats opposaient des hommes forts sans distinction de taille ou de poids ; comme actuellement dans les championnats du monde « toutes catégories » de judo, par exemple, ou dans les tournois intitulés K1 Grand Prix. Dans l’Antiquité gréco-romaine, il n’existait qu’une discipline de préhension (la lutte orthopale), qu’une de percussion (le pugilat avec cestes) et qu’une mixte (le pancrace). Bref, tous sports de combat confondus, il n’existait que 3 champions au maximum.
Au début des années 1990, le tournoi K1 Grand Prix a permis d’y voir enfin clair parmi les sports de percussion modernes (boxe anglaise mis à part), c’est-à-dire parmi la multitude des sports de combat pieds-poings :

  •  light-contact,
  • semi-contact,
  • full-contact,
  • boxe française, 
  • kick-boxing low-kick, 
  • muay thaï …, 
  • les différents styles de karaté, 
  • de kempo, 
  • de kung-fu wushu, dont il existe près de 400 styles distincts,
  • etc.

En effet,  le nombre important de disciplines, mais aussi :

  • de fédérations mondiales (une quinzaine en boxes pieds-poings) 
  • et de catégories de poids (une quinzaine d’après le STAR « Standardized Tournaments And Ratings System »)

… contribuaient à l’éparpillement et à la perte de valeur des titres mondiaux. Pour une seule de ces disciplines, il pouvait y avoir jusqu’à 15x15= 225 « champions du monde » simultanés ! Et si l’on multiplie encore par le nombre de disciplines … On comprendra pourquoi je n’ai pris en compte que les poids lourds des sports de combat majeurs ! Sinon, comment savoir qui était véritablement le meilleur combattant parmi toutes ces boxes pieds-poings ? Difficile d’y répondre avec certitude.

A partir de 1993, karatéka, kempoka, kick-boxeurs et pratiquants de kung-fu wushu (toutes ces disciplines commençant par la lettre k, d’où le nom K1), et bien d’autres encore, ont eu la possibilité de briller en s’affrontant les uns les autres pour gagner en notoriété (faute de posséder le statut de sport olympique, comme la boxe amateur et le taekwondo, ou de figurer au programme des Jeux Mondiaux, l’antichambre des Jeux Olympiques, comme le karaté shotokan).

Dommage pour certains champions antérieurs à cette année 1993. Parmi eux, je pourrais citer Don « The Dragon » Wilson (1m85, champion du monde entre 78 et 88kg). Il fut champion du monde de full-contact (qu’on appelle aussi « full-contact karaté » ou « boxe américaine ») :

  • pour la STAR en 1980 chez les -79kg, 
  • de 1980 à 1991 pour la fédération WKA toujours chez les -79kg (9 défenses), 
  • de 1983 à 1987 pour la fédération KICK -79kg (2 défenses)
  • en 1983 incursion chez les -86,4kg et titre mondial STAR
  • en 1983-84, titre mondial WKA -86,4kg
  • en 1984 titre mondial STAR de la catégorie intermédiaire -83,2kg
  • toujours en 1984, titre mondial WKA -83,2kg 
  • et encore en 1984, retour chez les -79kg avec le titre de la fédération STAR
  • 1988-89, titre mondial -82,7kg pour la fédération ISKA 
  • 1989, titre mondial -78kg pour la PKO

Après sa 9ème et dernière défense du titre WKA -79kg en 1991, Don Wilson (37 ans) se retire. Mais, il revient à la compétition en 1999 (à 45 ans !) et, dès son premier combat réalise l’exploit :

  • 1999, champion du monde IKF -88,6kg !

Ainsi, à ses onze années de règne (1980-91), il ajoute une douzième faisant de lui une icône de son sport, le full-contact. 

Ses plus grandes victoires ont été contre :

  • James Warring, en 1982, titre WKA -79kg en jeu (6ème défense), qui fut ensuite champion STAR -86kg en full-contact 1984-1987, champion IBF -86kg en boxe anglaise professionnelle 1991-1992 et finaliste du WCC à 100kg en MMA 1995 contre Renzo Gracie ; 
  • Maurice Smith, en 1983, titre WKA -86,4kg en jeu, qui fut d’abord champion WKC -79kg en 1983, puis ensuite champion poids lourds WKA (autour de 92kg) de 1983 à 1993 (malgré 2 défaite contre Peter Aerts et 1 contre Ernesto Hoost en 1992-93), et champion poids lourds de l’UFC en 1997;  
  • Dennis Alexio, en 1984, titre WKA -83,2 kg en jeu, qui fut ensuite champion PKA -79kg en 1984-85, puis ISKA -88,2 kg en 1986-87, puis KICK et ISKA -96,4 kg de 1987 à 1996 (avec au passage un match nul contre Branco Cikatic en 1992 mais aussi une défaite en 15’’ sur fracture tibia-péroné contre Stan Longinidis en « oriental rules » en 1992), puis le titre IKF -97,7 kg en 1997 et finalement WAKO -94,1kg en 1999 , soit 15 années champion du monde de full-contact sans discontinuer;
  • Branko Cikatic, en 1987, titre KICK -79kg en jeu (2ème défense), qui fut champion du monde amateur WKKA -79kg en 1981, et aussi champion du monde de boxe thaïlandaise -82,5 kg en 1987, et ensuite WKA de kick-boxing -86 kg en 1989, et IKBF en 1990, champion de boxe thaï -86 kg en 1991, vainqueur du premier K1 Grand Prix toutes catégories confondues en 1993 (au poids de 91kg) et enfin à nouveau champion du monde WMTA en 1998.

Et il faut aussi signaler le match nul de Don Wilson en 1984 contre l’autre vedette du full-contact dans les années 1980 (des -77kg aux -81kg): le Canadien Jean-Yves Thériault . Celui-ci fut champion du monde PKA poids moyen (-77,1kg) de 1980 à 1995 (de l’âge de 25 à 40 ans), titre auquel il ajouta celui ISKA lourds-légers (-81,3kg) de 1988 à 1992, puis le titre ISKA super-moyen (-78,1kg) de 1992 à 1993, et enfin il conclura sa carrière sur un nouveau titre ISKA lourds-légers (-81,3kg) en 1995 … ce qui constitue un règne total de 15 années (1980-95) supérieur à celui de Don Wilson ! Avec au passage deux victoires contre Ernesto Hoost, dans les règles du full-contact, en 1986 et 1989.

Sources:
Jean-Yves Thiérault (1m8 ?, 77-81kg) : http://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Yves_Th%C3%A9riault_%28kickboxer%29 ,



Dennis Alexio (1m80, 92kg): http://en.wikipedia.org/wiki/Dennis_Alexio ,


Champions reconnus par le système STAR entre 1968 et 1988 : http://www.starsystemkickboxing.net/Pages/UndisputedChampions.aspx

13 commentaires:

  1. J'estimais à 225 le nombre de champions du monde par discipline de sport pieds-poings (en considérant la quinzaine de fédérations mondiales et la quinzaine de catégories de poids).

    Si on considère maintenant le nombre de disciplines (light-contact; semi-contact; full-contact; kick-boxing low-kick; muay thaï), on peut estimer qu'il existe 1125 "champions du monde".

    Il faut encore ajouter les 4 ou 8 styles de karaté reconnus par la World Karate Federation ou la World Union of Karaté-do à savoir : Shotokan, Shitō-ryū, Gōjū-ryū, Wadō-ryū, Shōrin-ryū, Uechi-ryū, Kyokushinkaikan et Budōkan. Kata et 5 catégories de poids en kumité (combat). Avec 12x6 = 72 champions chez les messieurs, on est maintenant proche de 1200 champions du monde !

    Reste encore à compter :
    - les champions du kempo (deux styles principaux shorinji kempo et nippon kempo, dans une demi-douzaine de fédérations, et plusieurs catégories de poids);
    - la boxe française (une seule fédération mondiale, deux styles assaut et combat, et 8 catégories de poids);
    - et au moins le sanda/sanshou en guise de synthèse des kung-fu wushu (amateur et professionnel, décliné en 17 catégories de poids).

    On dépasse ainsi nettement le nombre surréaliste de 1300 "champions du monde" avec l'ensemble des boxes ou arts martiaux pieds-poings !

    Ceci sans compter les 17 "champions du monde" professionnels de boxe anglaise multipliés par le nombre de fédérations (4 principales et au moins le double en comptant les fédérations mineures). Ce qui porterait le total aux alentours de 1500 !!!

    Quel crédit accorder à chacun d'eux face au seul champion olympique antique de pugilat avec cestes ?

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  2. Quel crédit accorder également à un combattant comme Dennis Alexio, champion du monde poids lourds pendant 12 années (1987-1999) après l'avoir été chez les -79kg puis les -88kg entre 1984 et 1987, qui, lors de son unique sortie hors du full-contact (en 1992 contre Stan Longinidis) a subi la défaite avant la limite la plus rapide pour un championnat du monde poids lourds (en 15'') ?

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  3. Même ce Stan Longinidis, qui a cumulé des titres mondiaux entre 1990 et 1998 (1990 KICK World Super Heavyweight Full Contact champion; 1991 WKA World Junior Heavyweight champion; 1992 WKA World Super Heavyweight champion; 1992 ISKA World Heavyweight champion (Oriental Rules); 1993 ISKA World Heavyweight champion (Freestyle Rules); 1994 WAKO World Super Heavyweight champion; 1996 WMTC World Heavyweight champion; 1998 WKBF World Heavyweight champion) n'a pu se qualifier que deux fois pour le K1 Grand Prix en 1995 et 1996.

    Il fut malheureusement mis KO3 en 1995 par Mike Bernardo dès les quarts de finale et dû déclarer forfait pour cause de blessure en 1996.

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  4. Maurice Smith, un autre champion du monde poids lourds de kick-boxing cité ci-dessus, n'a participé qu'à un seul K1 Grand Prix : 1993. Il y fut vaincu en demi-finale (KO3 par Ernesto Hoost).

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  5. Après le "kick-boxing" (qu'il s'agisse de full-contact karate, de kick-boxing low-kick ou de muay thaï) certains se sont orientés vers :
    - la boxe anglaise; avec succès pour James Warring qui est devenu champion du monde IBF en 1991 ou encore actuellement Alexander Povetkin
    - ou les arts martiaux mixtes (MMA) comme Maurice Smith (champion de l'UFC en 1997).

    Dans l'antiquité, c'était déjà la même chose. Les tournois de pancrace comprenaient parfois des tours préliminaires d' "ano pankration" (sorte de MMA debout ou plus simplement de kick-boxing) et seuls les derniers tours étaient en "kato pankration" (avec poursuite du combat au sol).

    Les spécialistes de ce style intermédiaire (ano pankration) choisissaient l'une des disciplines olympiques, pugilat ou pancrace, pour obtenir la reconnaissance suprême.

    Théagènes de Thasos et Kleitomachos de Thèbes ont ainsi été vainqueurs olympiques dans les deux sports : pugilat et pancrace.

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  6. J’ai cité dans mon article 4 victoires prestigieuses de Don Wilson (qui a régné 11 années consécutives chez les -79kg puis une 12ème chez les -88kg) face à de futurs champions du monde poids cruiser et poids lourds (James Warring, Dennis Alexio, Maurice Smith et Branco Cikatic) et 1 match nul tout aussi prestigieux face au champion du monde des -77kg pendant 15 ans : Jean-Yves Thjériault. Mais je n’ai pas parlé de ses défaites.

    Don Wilson garda son titre WKA des -79kg malgré deux défaites en court de chemin :

    - contre le Thaïlandais Samart Parsanmit en 1983 ; sans titre en jeu, face à un adversaire plus léger et plus petit que lui, mais chacun évoluant dans sa gamme technique : muay thaï contre full-contact karaté (voir la vidéo à l’adresse suivante : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=Samart+Parsanmit+&source=web&cd=1&cad=rja&ved=0CDIQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DhkhE4IqV_Hs&ei=GC9QUcKmNoa5hAeM7YDQAQ&usg=AFQjCNEqeLkHbpHAlTpa5-w2ZioD0HPJIA )

    - et contre le Polonais Marek Piotroski http://en.wikipedia.org/wiki/Marek_Piotrowski en 1989 (titres FFKA et PKC en jeu cette fois … mais pas celui de la WKA.)

    Sans la multiplication des fédérations, le règne de Don Wilson aurait donc pu être réduit à 9 ans (jusqu’à la défaite face à Piotroski) voire même à 3 ans sans la multiplication des styles de « kick-boxing ». Cela relativise donc beaucoup la durée de ce règne.

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  7. Je n'ai pas réussi à trouver le palmarès de Samart Prasanmit en muay thaï. Cela dit, ayant combattu dans un gala organisé par l'armée thaïlandaise, je suppose qu'il devait être champion du Lumpinee à Bangkok (ou l'un des meilleurs dans la catégorie la plus "lourde" là-bas : celle des -66,8kg).

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  8. Par contre, le palmarès de Marek Piotrowski est éloquant :
    - 1987 W.A.K.O. World Championships in Munich -81 kg
    - 1989 P.K.C. Full Contact Light Heavyweight World champion et
    1989 F.F.K.A. Full Contact Light Heavyweight World champion, grâce à son succès contre Don Wilson
    - 1990 K.I.C.K. Light Heavyweight World champion
    - 1993 W.A.K.O. Pro Full-Contact Light Heavyweight World champion
    - 1993 I.S.K.A. Oriental Rules Light Heavyweight World champion (sortie réussie hors du full-contact !)
    - 1994 T.B.C. Full Contact World champion
    - 1994 I.S.K.A. Full Contact Light Heavyweight World champion
    - et conclusion en beauté avec un titre poids lourds : 1995 W.K.A. Full Contact Heavyweight World champion.

    A noter également qu'il n'a connu que deux défaites dans sa carrière de kick-boxeur (tous styles confondus) :
    - une en full-contact contre Rick Roufus en 1991 (qui a pris sa revanche sur une défaite face à Piotroski concédée en 1989)
    - et une en "oriental rules" contre Rob Kaman en 1992 (ce qui ne l'a pas empêché de retenter sa chance en 1993 titre mondial en jeu et d'obtenir un titre "oriental rules" face à un obscur Américain Mike Winkeljohn.

    Marek Piotroski sera également invaincu en 21 combats professionnels de boxe anglaise entre 1992 et 1996 (pesant entre 79 et 82kg). Voir à l'adresse suivante : http://boxrec.com/list_bouts.php?human_id=039645&cat=boxer

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  9. Samart Prasanmit a été un des meilleurs combattants de son époque (autour de 1980) et a été, en muay thaï, l'une des victimes de Samart Payakaroon (comme indiqué à l'adresse suivante : http://www.siamfightmag.com/index.php?option=com_content&view=article&id=517:technique-samart-payakaroon&catid=12&Itemid=191&lang=fr).

    Comme Payakaroon a été champion chez les -47kg, -49kg, -52kg, -57kg en muay thaï puis en -55kg en boxe anglaise professionnelle, on devine que Prasanmit devenait posséder le même gabarit. Cela implique un important écart de poids dont Don Wilson a bénéficié.

    Mais Don Wilson a le mérite d'avoir été un pionnier en allant affronter les Thaïlandais chez eux, comme plus tard Rob Kaman le fit.

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  10. Rob Kaman lui-même a perdu 2 de ses trois combats contre Changpuek Kiatsongrit (Thaï) qui pesait tout juste 70kg alors que le Néerlandais pesait :
    - au minimum 77kg (champion du monde WKA de full-contact de 1983 à 1987; avec au passage des victoires contre le même adversaire que Don Wilson, Samart Prasanmit en 1984, Ernesto Hoost en 1987 et vainqueur d'une revanche en 1987 contre Lakchart Sorprasartporn, son vainqueur de 1983;
    - puis 82kg dès 1988, jusqu'en 1995, combattant plus d'une quinzaine de fois titres mondiaux en jeu, en full-contact, kick-boxing et muay thaï, avec deux tiers de victoires.

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  11. Chez les -90kg, le premier K2 (K-2 World Grand Prix 1993) fut organisé au Japon rassemblant les champions de différentes disciplines. Il a été remporté par Ernesto Hosst (finaliste malheureux du K1 avec 88kg à l'époque); vainqueur en finale de Changpuek Kiatsongrit (70kg mais tombeur de Rob Kaman sur décision en quart de finale et de Tasis "Tosca" Petridis également aux points en demi.
    Voir à l'adresse suivante : http://k-1sport.de/en/database/show_tournament.php?id=136).

    Le deuxième K2 fut organisé à Amsterdam en 1994 et à nouveau remporté par Ernesto Hoost face à son compatriote Bob Schreiber (plus connu pour sa carrière en MMA chez les podis lourds).

    Le troisième K2 fut organisé en France en 1995 et fut remporté par Rob Kaman face au Français Jérôme Turcan en finale, non sans avoir souffert en demi-finale face à Tosca Petridis.

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  12. A noter la tenue d'un K3 pour les -75kg en 1995 (tournoi précurseur du K1 World Max qui démarrera en 2001).

    C'est Ivan Hippolyte qui s'imposera en battant successivement Changpuek Kiatsongrit en quart, Toshiyuki Atokawa en demi et Taiei Kin en finale.

    A noter que ses deux premiers adversaires, Changpuek et Atokawa avaient pourtant été invités à participer au K1 Grand Prix 1993 "toutes catégories de poids confondues" (mais vaincus en quart par Branco Cikatic et Maurice Smith, respectivement).

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  13. Contrairement à Don Wilson, Dennis Alexio, Jean-Yves Thériault, Rob Kaman et bien d'autres, Ernesto Hoost est cité dans le livre "Le meilleur combattant de tous les temps".

    Ernesto Hoost s'est distingué des centaines et centaines de "champions du monde" de boxes pieds-poings parce qu'il a gagné le K1 Grand Prix, la compétition toutes catégories qui rassemble tous les styles de percussion. Ernesto Hoost l'a même gagnée 4 fois : en 1997, 1999, 2000 et 2002.

    A ces titres, on peut maintenant ajouter les 2 victoires en K2 (sur 3 tournois K2 à avoir été organisés) : en 1993 et 1994. Et puis aussi tous ses titres mondiaux antérieurs dans les différents styles et différentes catégories de poids qu'il a traversées :
    - 1989 Savate World Champion in Paris, France, contre le Français Francis Dauvin;
    - 1989 W.M.T.A. Muay Thai World Champion in Amsterdam, the Netherlands, contre le Croate Branco Cikatic;
    - 1990 W.K.A. World Kickboxing champion in Amsterdam, the Netherlands, contre l'Etatsunien Ernest Simmons;
    - 1990 WMTA Muay Thai World Champion -79.8 kg in Amsterdam, Netherlands, contre le Thaïlandais Seyoke; titre -79.8 kg défendu en 1992;
    - 1993 W.M.T.A. & W.K.A. Light Heavyweight World champion in Tokyo, Japan, contre le Grec Tasis Petridis;
    - 1994 I.S.K.A. Full Contact Light Heavyweight World champion in Marseilles, France

    Règnes cumulés : 1989-94 (à 79,8kg, 84kg ou -90kg) puis 1997, 1999, 2000 et 2002; soit 9 ou 10 années au total !

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