mardi 27 avril 2021

Réexamen des palmarès des meilleurs sumotoris de l'histoire.

Le livre "Le meilleur combattant de tous les temps" recense et classe les plus grands champions sportifs de l'Histoire dans les principaux sports de combat et arts martiaux. (https://www.lulu.com/content/livre-reli%c3%a9-%c3%a0-couverture-rigide/le-meilleur-combattant-de-tous-les-temps---5%c3%a8me-%c3%a9dition/12798664)


Le sumo, faisant partie des sports officiels des Jeux Mondiaux, y a sa place ; et plusieurs grands champions (amateurs ou professionnels, les "yokozuna") apparaissent dans les classements.  

Ce classement s'appuie sur des données précises : les tournois de sumo ("basho") qui sont répertoriés depuis 1757 ; par exemple ici  (http://sumo-hositori.com/eng/kensaku.html) , sur le site japonais "Sumo Hoshitori".


Son plus grand champion moderne, par exemple, qui est d'origine mongole, porte désormais le nom : Hakuho. Il détient el record du plus grand nombre de tournois victorieux ("yusho").

Pourtant, d'après l'article "Les meilleurs lutteurs (Turcs, Mongols et Japonais) de l’âge des empires asiatiques jusqu’au XIXème siècle" (https://le-meilleur-de-tous-les-temps.blogspot.com/2007/05/9-les-meilleurs-lutteurs-turcs-mongols.html) : 

Un seul yokozuna et un seul ozeki ont dominé le Sumo sur une durée supérieure à deux olympiades ! 

Tanikaze, dont la carrière au sommet s’est étendue de 1772 à 1793 (21 années), n’a réellement et pleinement dominé le Sumo que 11 années. Son palmarès en Makuuchi (la division supérieure des sumotoris) est de 258 victoires, 14 défaites et 113 forfaits (non participation aux tournois majeurs). Son rapport victoires/combats disputés est certes excellent (95% de victoires) mais si l’on compare avec le nombre total de combats qu’il aurait dû livrer, il passe à 67% « seulement ».

Son élève Torokishi Raiden a fait un peu mieux : carrière de 1790 à 1811 (21 années), avec 254 victoires contre 10 défaites (taux de victoire : 96%). Il remporta 28 basho dont 3 à égalité avec Kashiwado, ce qui correspond à une domination de 14 années environ.

L'absence ces champions modernes de sumo aux côtés (ou au niveau) des meilleurs champions des autres sports vient peut-être (sans doute) de la façon de calculer (estimer) leur domination sur leur sport.

En boxe anglaise professionnelle, par exemple, le règne d'un champion commence avec la conquête du titre et ne s'achève qu'avec sa perte de titre. Un titre vaut au minimum jusqu'à la défense du titre; et, pour des raisons de simplification, toute année entamée a été comptabilisée dans le calcul des durées de règne.

En judo ou en lutte, le titre (mondial) est remis en jeu tous les ans (ou tous les quatre ans pour un titre olympique). Un titre vaut donc au minimum une année ; voire quatre s'il s'agit d'un titre olympique sans compétitions mondiales intermédiaires. 

Mais en sumo, le choix de la précision a desservi les champions. Avec six tournois annuels, chaque titre ne vaut plus que deux mois de règne. Avec le recul, c'est profondément injuste vis-à-vis des champions de boxe, par exemple. 

Alors, les palmarès des yokozunas vont être réexaminés dans cet article afin de comptabiliser des années entières de règne, et non des fragments deux mois après deux mois. Si un "yokozuna" (ou un "ozeki", remporte au moins la moitié des titres d'une année (trois des six possibles, ou un des deux possibles pour les périodes les plus anciennes), l'année complète lui sera accordée. On pourra même accorder l'année avec moins de trois tournois si aucun autre compétiteur n'a fait mieux (exemple : le yokozuna remporte 2 tournois et les 4 autres de l'année sont remportés par 4 compétiteurs différents. Le meilleur de l'année est bien le yokozuna dans ce cas).

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Rappel des calculs effectués en 2012 

(pour la cinquième édition du "Meilleur combattant de tous les temps")

Pour convertir les titres en années, une difficulté réside cependant dans la fréquence des Bashos qui a varié selon les époques (voir les différentes périodes page 113 et le détail en annexe) ; en gros :

-        2 tournois par an jusqu’en 1926 puis de 1932 à 1948 ;

-        6 tournois par an à partir de 1958

-        avec des transitions entre 3 et 5 tournois par an durant une quinzaine d’années : 1927-1932, 1949-1952 et 1953-1957.

Une remarque mathématique : lors de la conversion (des titres en années), la durée sera arrondie à l’unité supérieure. Pour départager les meilleurs qui seraient à égalité en terme de durée approximative du règne, on pourrait faire appel à un second critère : le nombre total de titres (en utilisant le tableau d’équivalence proposé page 113).

Classement

Athlètes japonais traditionnels ou « gayjin » assimilés

Titres de référence

Nombre de basho

(ou équivalence)

durée du règne

arrondie à l’untité supérieure

Si 2 par an

Si 6 par an

1

(Torokishi) Raiden

28 fois yusho (« vainqueur »)

entre 1790 et 1810

ozeki de 1795 à 1811

28

 

82-84

14 ans

2

Tanikaze

21 fois yusho

entre 1772 et 1793

yokozuna de 1789 à 1794

21

61-63

12 ans

3

Futabayama

12 fois yusho   

entre 1936 et 1943

yokozuna de 1937 à 1945

12

34-36

6 ans

4

Taiho

32 fois yusho

yokozuna de 1961 à 1971

11

32

6 ans

5

Chiyonofuji

31 fois yusho

yokozuna de 1981 à 1991

11

31

6 ans

6

Tachiyama

11 fois yusho

yokozuna de 1911 à 1918

11

31-33

6 ans

7 ex aequo

Inazuma

10 fois yusho

yokozuna de 1830 à 1839

10

28-30

5 ans

7 ex aequo

Okido

10 fois yusho

yokozuna de 1912 à 1914

10

28-30

5 ans

9

Asashoryu

25 fois yusho

yokozuna de 2003 à 2010

9

25

5 ans

10 ex aequo

Umegatani I

9 fois yusho

yokozuna de 1884 à 1885

9

25-27

5 ans

10 ex aequo

Tochigiyama

9 fois yusho

yokozuna de 1918 à 1925

9

25-27

5 ans

10 ex aequo

Tamanishiki

9 fois yusho

yokozuna de 1932 à 1938

9

25-27

5 ans

13

Kitanoumi

24 fois yusho

yokozuna de 1974 à 1985

8

24

4 ans

14

Takanohana II

22 fois yusho

yokozuna de 1995 à 2003

8

22

4 ans

15

Hitachiyama

8 fois yusho

yokozuna de 1903 à 1914

8

22-24

4 ans

16

Hakuho

20 fois yusho

yokozuna depuis 2007

7

21 : 6

4 ans

17 ex aequo

Onogawa

7 fois yusho

yokozuna de 1789 à 1797

7

19-21

4 ans

17 ex aequo

Unryu

7 fois yusho

yokozuna de 1861 à 1865

7

19-21

4 ans

17 ex aequo

Kimenzan

7 fois yusho

yokozuna de 1869 à 1870

7

19-21

4 ans

17 ex aequo

Konishiki I

7 fois yusho

yokozuna de 1896 à 1901

7

19-21

4 ans

·       Dategaseki, premier sumotori à recevoir le titre de yokozuna de son vivant, rebaptisé Tanikaze, remporta 21 basho sur les 39 auxquels il participa. A cette époque, les tournois de l'empereur (basho) n’avaient lieu qu'une ou deux fois par an. En 1772 et 1776, il n'y avait eu qu'un seul basho par an d’où le calcul de la durée de son règne (19 : 2) + 2 = 11,5

·       Inazuma a été yokozuna entre 1830 et 1839. A l’exception de l’année 1832 où il n’y eut qu’un seul basho, toutes les autres en ont connu deux.

La durée moyenne du règne des dix meilleurs yokozunas et « murui ozeki » est de 7 années environ.

Les 5 meilleurs ratios victoires/combats de l'histoire du sumo sont détenus par :
1- Raiden Tameemon : 254 victoires –10 défaites : période 1790–1811 : 96.2%
2- Umegatani Tōtarō I : 116 victoires –6 défaites : période 1874–1885 : 95.1%
3- Tanikaze Kajinosuke : 258 victoires –14 défaites : période 1769–1794 : 94.9%
4- Jinmaku Kyūgorō : 87 victoires –5 défaites : 1858–1867 : 94.6%
5- Onogawa Kisaburō : 144 victoires –13 défaites : période 1781–1797 : 91.7%

A noter que trois d'entre eux furent des contemporains :
- Raiden (ozeki exceptionnel), 1m97, 169kg, vainqueur de 28 basho, élève de Tanikaze;
- Tanikaze (4ème yokozuna), 1m89, 162kg, vainqueur de 21 basho, dont le grand rival fut Onogawa;
- Onogawa (5ème yokozuna), 1m76, 116kg, vainqueur de 7 basho.
Les deux autres furent :
- Umegatani Totaro (15ème yokozuna), 1m76, 105kg, qui remporta 9 bashos dans sa carrière.
- et Jinmaku Kyugoro (12ème yokozuna), 1m74, 138kg, qui remporta 5 bashos dans sa carrière. Il se rendit célèbre en érigeant le monument dédié aux yokozuna du sumo. Il est aussi le seul yokozuna à n'avoir jamais perdu un combat après avoir atteint ce rang.

Mais finalement, seuls un yokozuna et un ozeki ont dominé le Sumo sur une durée supérieure à deux olympiades !

 ·       Tanikaze, dont la carrière au sommet s’est étendue de 1772 à 1794 (à cheval sur 23 années), n’a mathématiquement pleinement dominé le Sumo qu’environ 12 années. On aurait également pu calculer son règne d'après le ratio « (victoires en tournois / nombre de participations) x période de domination », ce qui apporterait peut-être un plus, en écartant les non-participations qu'on comptait jusque-là comme des défaites. Cela donne : (21/39) x 23=12,3... années. Sensiblement la même chose. Au niveau plus détaillé des combats, son palmarès en Makuuchi (la division supérieure des sumotoris) est de 258 victoires, 14 défaites et 113 forfaits (non participation aux tournois majeurs). Son rapport victoires / combats disputés est certes excellent (95% de victoires) mais si l’on compare avec le nombre total de combats qu’il aurait dû livrer, il passe à 67% « seulement ».

·       Son élève Raiden fait un peu mieux : 254 victoires contre 10 défaites (soit 96% de victoires). Entre 1790 (date de son premier succès, à 23 ans) et 1810 (date de son dernier, à 43 ans), Raiden a remporté un total de 28 basho (à cheval sur 21 années). En voici le détail, année après année : 1790 (1/2), 1793 (1/2), 1794 (2/2), 1795 (1/2), 1796 (1/2), 1797 (2/2), 1798 (2/2), 1799 (2/2), 1801 (1/2), 1802 (1/2), 1803 (2/2), 1804 (1/2), 1805 (2/2), 1806 (1/2), 1807 (2/2), 1808 (2/2), 1809 (2/2) et 1810 (2/2). Ainsi, il a dominé totalement ou partiellement 18 années différentes. Au tout début de sa longue carrière, Raiden a été dans l'ombre de Tanikaze et d'Onogawa mais à partir de l'année 1793, il a régné pratiquement sans rival. Il a en effet remporté au moins un basho par an (à l'exception d'un « trou » en 1800), et, surtout, il n'en laissa échapper que 2 auxquels il participa (en 1800, battu par Sendagawa et en 1806 battu par Ookido). Les trois dernières années de sa carrière (1808,1809 et 1810), il a quand même parfois été égalé par un autre sumotori : Kashiwado, avec qui il partagera les titres dans trois bashos. Contrairement à son maître Tanikaze, Raiden ne participa pas à tous les bashos une fois arrivé au sommet de sa carrière (1790-1810). Durant ces 21 années, il fit l'impasse sur 7 basho mais participa quand même à 34 et surtout, en remporta 28. Au lieu de considérer chaque succès en tournoi comme un règne de 6 mois, on aurait pu calculer la proportion de victoires par rapport aux participations à des bashos. Le résultat serait un règne total de (28/34) x 21=17,2... années.

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Après réexamen des palmarès (domination année par année) et actualisation des données pour les "yokozuna" en activité en 2021

L'objectif est d'identifier des "yokozuna" (grands champions de sumo) pouvant entrer dans des classements interdisciplinaires incluant les champions de disciplines olympiques (lutte, judo, etc.). 

Sont considérés comme exceptionnels, non seulement les champions olympiques mais en plus ceux qui ont réussi à conserver leur titre. Deux règnes olympiques correspondent approximativement à une domination de 8 +/-1 années sur une discipline sportive donnée. 

L'équivalence en sumo doit être cherchée parmi les multiples vainqueurs de "basho" : 

- avant 1926 (quand il n'y avait que 2 tournois par an), on étudiera le parcours de ceux qui ont été au minimum 7 ou 8 fois "yusho" 

- et après 1958 (quand le nombre de tournois par an fut porté à 6), on regardera parmi ceux qui ont conquis une vingtaine de titres.

A l'occasion de ce réexamen (la dernière édition du livre datant de 2012), je vais tout de même ajouter les yokozuna ayant obtenu une dizaine ou quinzaine de titres (pour être presque exhaustif mais sans me leurrer quant à leurs chances de se hisser bien haut dans les classements) : Tsunenohana Kan'ichi (10), Tochinishiki Kiyotaka (10), Wakanohana Kanji (10), Kitanofuji Katsuaki (10), Wajima Hiroshi (14), Akebono Taro (11), et Musashimaru Koyo (12). 

 

Classement

Athlètes japonais traditionnels ou « gayjin » assimilés

« Basho » remportés

année après année

(en italique si l’année a été dominée par un autre champion)

Total :

nombre de fois « yusho »

Titre suprême obtenu

-

Années

Domination totale ou partielle pendant …

en années pleines

1

Raiden (Tameinmon, de son vrai nom Seki Tarokochi)

1790 (1/2), 1793 (1/2), 1794 (2/2), 1795 (1/2), 1796 (1/2), 1797 (2/2), 1798 (2/2), 1799 (2/2), 1801 (1/2), 1802 (1/2), 1803 (2/2), 1804 (1/2), 1805 (2/2), 1806 (1/2), 1807 (2/2), 1808 (2/2), 1809 (2/2), 1810 (2/2).

Total : 28

murui ozeki

-

de 1795 à 1811

 

18 ans

 au lieu des 14 initialement estimés

4ème seuil : durée de quatre olympiades (16 années)

2

Tanikaze (Kajinosuke)

1772 (1/1), 1774 (2/2),

1775 (1/2), 1776 (1/2),

1777 (1/2), 1778 (1/2),

1779 (2/2), 1780 (2/2),

1781 (2/2), 1782 (1/2), 1783 (2/2), 1784 (1/2), 1786 (1/2), 1788 (1/2), 1792 (2/2), 1793 (1/2).

Total : 21

4ème yokozuna

-

de 1789 à 1794

 

16 ans

au lieu des 12 initialement estimés

3

Hakuho

[14]

2006 (1/6), 2007 (4/6), 2008 (4/6), 2009 (3/6), 2010 (5/6), 2011 (4/5), 2012 (2/6), 2013 (4/6), 2014 (5/6), 2015 (3/6), 2016 (2/6), 2017 (3/6), 2018 (1/6), 2019 (2/6), 2020 (1/5).

Total : 44

69ème yokozuna

depuis 2007

13 ans

au lieu des 7 ou 8 qui auraient été estimés avec la méthode précédente :  « temps effectif » (1 victoire = 2 mois de règne)

3ème seuil : durée de trois olympiades (12 années)

4

Taiho (Koki) de son vrai nom Kōki Naya (納谷 幸喜) en japonais, par sa mère, et Ivan Boryshko (Іва́н Бори́шко) en ukrainien, par son père

[1]

1960 (1/6), 1961 (3/6), 1962 (4/6), 1963 (3/6), 1964 (4/6), 1965 (3/6), 1966 (5/6), 1967 (3/6)

1968 (2/6), 1969 (2/6), 1970 (1/6), 1971 (1/6).

Total : 32

48ème yokozuna

-

de 1961 à 1971

9 ans

au lieu des 6 initialement estimés

5

Chiyonofuji (Mitsugu)

[2]

1981 (3/6), 1982 (4/6), 1983 (2/6), 1984 (1/6), 1985 (4/6), 1986 (5/6), 1987 (3/6), 1988 (4/6), 1989 (3/6), 1990 (2/6)

Total : 31

58ème yokozuna

-

de 1981 à 1991

9 ans

au lieu des 6 initialement estimés

6

Tachiyama (Mineemon)

1904 (1/2), 1907 (1/2), 1910 (1/2), 1911 (2/2), 1912 (2/2), 1913 (1/2), 1914 (1/2), 1915 (1/2), 1916 (1/2).

Total : 11

22ème yokozuna

-           

de 1911 à 1918

9 ans

au lieu des 6 initialement estimés

7

Inazuma (Raigoro)

1824 (1/2), 1825 (1/2), 1827 (1/2), 1829 (2/2), 1830 (1/2), 1831 (1/2), 1832 (1/1), 1833 (1/2), 1837 (1/2).

Total : 10 fois

7ème yokozuna

-

de 1830 à 1839

9 ans

au lieu des 5 initialement estimés

2ème seuil : durée de deux olympiades (8 années)

8

Futabayama (Sadaji)

1936 (1/2), 1937 (2/2), 1938 (2/2), 1939 (1/2), 1940 (1/2), 1941 (1/2), 1942 (2/2), 1943 (2/2).

Total : 12

35ème yokozuna

-

de 1937 à 1945

 

8 ans

au lieu des 6 initialement estimés

9

Takanohana II (Koji)

[6]

1992 (2/6), 1993 (1/6), 1994 (4/6), 1995 (4/6), 1996 (4/6), 1997 (3/6), 1998 (2/6), 2001 (2/6).

Total : 22

65ème yokozuna

-

de 1995 à 2003

7 ans

au lieu des 4 initialement estimés

10 ex aequo

Okido (Moriemon)

1904 (2/2), 1905 (1/2), 1906 (2/2), 1908 (1/2), 1909 (2/2), 1910 (1/2), 1911 (1/2).

Total : 10

23ème yokozuna

-

de 1910 à 1914

7 ans

au lieu des 5 initialement estimés

10 ex aequo

Tsunenohana (Kan'ichi)

 

1921 (1/2), 1923 (1/2), 1926 (1/2), 1927 (3/4), 1928 (1/4), 1929 (2/4), 1930 (1/4).

Total : 10

31ème yokozuna

de 1924 à 1930

7 ans

(yokozuna oublié dans l’édition précédente)

12

Umegatani (Totaro) I de son vrai nom Oe Totaro

1874 (1/2), 1877 (2/2), 1878 (1/2), 1880 (1/2), 1881 (2/2), 1882 (1/2), 1884 (1/2).

Total : 9

15ème yokozuna

-

de 1884 à 1885

7 ans

au lieu des 5 initialement estimés

13

Konishiki (Yasokichi) I

1888 (1/2), 1889 (1/2), 1890 (1/2), 1891 (1/2), 1892 (1/2), 1893 (1/2), 1895 (1/2)

Total : 7

17ème yokozuna

-

de 1896 à 1901

7 ans

au lieu des 4 initialement estimés

14

Tochigiyama (Moriya)

1917 (1/2), 1918 (2/2), 1919 (2/2), 1923 (1/2), 1924 (2/2), 1925 (1/2).

Total : 9

27ème yokozuna

-

de 1918 à 1925

6 ans

au lieu des 5 initialement estimés

15

Hitachiyama (Taniemon)

1899 (1/2), 1901 (1/2),

1903 (2/2), 1904 (1/2), 1906 (2/2), 1910 (1/2).

Total : 8

 

19ème yokozuna

de 1903 à 1914

6 ans

au lieu des 4 initialement estimés

16

Kimenzan (Tanigoro)

1858 (1/2), 1859 (1/2), 1860 (1/2), 1863 (2/2), 1866 (1/2), 1868 (1/2).

Total : 7

13ème yokozuna de 1869 à 1870

6 ans

au lieu des 4 initialement estimés

17

Kitanoumi (Toshimitsu)

[5]

1974 (2/6), 1975 (2/6), 1976 (3/6), 1977 (2/6), 1978 (5/6), 1979 (3/6), 1980 (3/6), 1981 (2/6), 1982 (1/6), 1984 (1/6).

Total : 24

55ème yokozuna

-

de 1974 à 1985

5 ans

au lieu des 4 initialement estimés

18

Tamanishiki (San’emon)

[4]

1929 (1/4), 1930 (1/4), 1931 (2/4), 1932 (1/4), 1933 (1/2), 1935 (2/2), 1936 (1/2).

Total : 9

32ème yokozuna

-

de 1932 à 1938

5 ans

19 ex aequo

Onogawa (Kisaburo)

1784 (1/2), 1786 (1/2), 1789 (2/2), 1790 (1/2), 1791 (2/2).

Total : 7

5ème yokozuna

-

de 1789 à 1797

5 ans

au lieu des 4 initialement estimés

19 ex aequo

Unryu (Kyukichi)

1852 (2/2), 1853 (2/2), 1856 (1/2), 1857 (1/2), 1862 (1/2).

Total : 7

10ème yokozuna

-

de 1861 à 1865

5 ans

au lieu des 4 initialement estimés

1er seuil : durée d’une olympiade (4 années)

21

Asashoryu (Akinoki) de son vrai nom  Dolgorsürengiin Dagvadorj

[3]

2002 (1/6), 2003 (3/6), 2004 (5/6), 2005 (6/6), 2006 (4/6), 2007 (2/6), 2008 (1/6), 2009 (2/6), 2010 (1/6)

Total : 25

68ème yokozuna

-

de 2003 à 2010

4 ans

au lieu des 5 initialement estimés

22

Wajima (Hiroshi)

[11]

1972 (1/6), 1973 (3/6), 1974 (3/6), 1976 (2/6), 1977 (3/6), 1979 (1/6), 1980 (1/6).

Total : 14

54ème yokozuna

-

de 1973 à 1981

4 ans

23

Tochinishiki (Kiyotaka)

[8]

1952 (1/3), 1953 (1/4), 1954 (2/4), 1955 (1/4), 1957 (1/5), 1958 (1/6), 1959 (2/6), 1960 (1/6).

Total : 10

44ème yokozuna

-

de 1954 à 1960

4 ans

24

Akebono (Taro)

[12]

1992 (2/6), 1993 (4/6), 1994 (1/6), 1995 (1/6), 1997 (1/6), 2000 (2/6).

Total : 11

64ème yokozuna

-

de 1993 à 2001

3 ans

25 ex aequo

Wakanohana (Kanji) I

[9]

1956 (1/4), 1958 (3/6), 1959 (3/6), 1960 (3/6).

Total : 10

45ème yokozuna

-

de 1958 à 1962

3 ans

25 ex aequo

Kitanofuji (Katsuaki)

[10]

1967 (1/6), 1969 (1/6), 1970 (3/6), 1971 (3/6), 1972 (1/6), 1973 (1/6).

Total : 10

52ème yokozuna

-

de 1970 à 1974

3 ans

27

Musashimaru (Koyo)

[13]

1994 (1/6), 1996 (1/6), 1998 (1/6), 1999 (4/6), 2000 (1/6), 2001 (1/6), 2002 (3/6).

Total : 12

64ème yokozuna

-

de 1999 à 2003

2 ans

 

Pour les champions suivants, il a fallu vérifier les années où ils avaient remporté moins de la moitié des titres possibles ; sachant qu’on peut quand même être premier ex aequo avec 1 ou 2 titres sur 6 possibles.

Les vainqueurs successifs des tournois sont donnés avec le numéro de leur titre.

L’année n’est attribuée qu’au premier ou, éventuellement, aux premiers ex aequo.

 

[1] Taiho :

-        1960 : Tochinishiki (10), Wakanohana (8), Wakamisugi (1), Wakanohana (9), Wakanohana (10), Taiho (1). Année attribuée à : Wakanohana.

-        1968 : Sadanoyama (6), Wakanami (1), Tamanoshima (1), Kotozakura (1), Taiho (27), Taiho (28). Année attribuée à Taiho.

-        1969 : Taiho (29), Kotozakura (2), Taiho (30), Kiyokumi (1), Tamanoshima (2), Kitanofuji (2). Année attribuée à Taiho

-        1970 : Kitanofuji (3), Taiho (31), Kitanofuji (4), Kitanofuji (5), Tamanoumi (3), Tamanoumi (4). Année attribuée à Kitanofuji.

-        1971 : Taiho (32), Tamanoumi (5), Kitanofuji (6), Tamanoumi (6), Kitanofuji (7), Kitanofuji (8). Année attribuée à : Kitanofuji

 

[2] Chiyonofuji

-        1983 : Kotokaze (2), Chiyonofuji (8), Hokuten’yuu (1), Takanosato (2), Takanosato (3), Chiyonofuji (9). Année attribuée à Chiyonofuji et Takanosato ex aequo.

-        1984 : Takanosato (4), Wakashimazu (1), Kitanoumi (24), Wakashimazu (2), Tagaryuu (1), Chiyonofuji (10). Année attribuée à : Wakashimazu

-        1990 : Chiyonofuji (30), Hokutoumi (6), Asahifuji (2), Asahifuji (3), Hokutoumi (7), Chiyonofuji (31). Année attribuée à trois sumotori ex aequo : Chiyonofuji, Hokutoumi et Asahifuji

 

[3] Asashoryu

-        2002 : Tochiazuma (1), Musashimaru (10), Musashimaru (11), Chiyotaikai (2), Musashimaru (12), Asashoryu (1). Année attribuée à Musashimaru

-        2007 : Asashoryu (20), Hakuho (2), Hakuho (3), Asashoryu (21), Hakuho (4), Hakuho (5). Année attribuée à Hakuho.

-        2008 : Hakuho (6), Asashoryu (22), Kotooshu (1), Hakuho (7), Hakuho (8), Hakuho (9). Année attribuée à Hakuho.

-        2009 : Asashoryu (23), Hakuho (10), Harumafuji (1), Hakuho (11), Asashoryu (24), Hakuho (12). Année attribuée à Hakuho.

-        2010 : Asashoryu (25), Hakuho (13), Hakuho (14), Hakuho (15), Hakuho (16), Hakuho (17). Année attribuée à Hakuho.

 

[4] Tamanishiki

-        1929 : Tamanishiki (1), Toyokuni (1), Tsunenohana (8), Tsunenohana (9). Année attribuée à Tsunenohana.

-        1930 : Toyokuni (2), Tsunenohana (10), Yamanishiki (1), Tamanishiki (2). Année attribuée ex aequo aux quatre vainqueurs avec un tournoi chacun.

-        1932 : Shimizugawa (1), Okitsumi (1), Tamanishiki (5), Shimizugawa (2). Année attribuée à Shimizugawa

 

[5] Kitanoumi

-        1974 : Kitanoumi (1), Wajima (5), Kitanoumi (2), Wajima (6), Wajima (7), Kaiketsu (1). Année attribuée à Wajima.

-        1975 : Kitanoumi (3), Takanohana (1), Kitanoumi (4), Kongou (1), Takanohana (2), Mienoumi (1). Année attribuée ex aequo à Kitanoumi et Takanohana.

-        1977 : Wajima (10), Kitanoumi (8), Wakamisugi (1), Wajima (11), Kitanoumi (9), Wajima (12). Année attribuée à Wajima.

-        1981 : Chiyonofuji (1), Kitanoumi (21), Kitanoumi (22), Chiyonofuji (2), Kotokaze (1), Chiyonofuji (3). Année attribuée à Chiyonofuji.

-        1982 : Kitanoumi (23), Chiyonofuji (4), Chiyonofuji (5), Chiyonofuji (6), Takanosato (1), Chiyonofuji (7). Année attribuée à Chiyonofuji.

-        1984 : Takanosato (4), Wakashimazu (1), Kitanoumi (24), Wakashimazu (2), Tagaryuu (1), Chiyonofuji (10). Année attribuée à Wakashimazu.

 

[6] Takanohana II

-        1992 : Takahanada (1), Konishiki (3), Akebono (1), Mitoizumi (1), Takahanada (2), Akebono (2). Année attribuée ex aequo à Takahanada (qui deviendra Takanohana une fois promu ozeki) et Akebono.

-        1993 : Akebono (3), Wakahanada (1), Takanohana (3), Akebono (4), Akebono (5), Akebono (6). Année attribuée à Akebono.

-        1998 : Musashimaru (3), Wakanohana (4), Wakanohana (5), Takanohana (19), Takanohana (20), Kotonishiki (2). Année attribuée ex aequo aux frères Hanada : Wakahanada et Takanohana.

-        2001 : Takanohana (21), Kaiou (2), Takanohana (22), Kaiou (3), Kotomitsuki (1), Musashimaru (9). Année attribuée ex aequo à Takanohana et Kaiou.

[7] Tsunenohana

-        1928 : Hitachiiwa (1), Noshirogata (1), Tsunenohana (7), Miyagiyama (2). Année attribuée ex aequo aux quatre vainqueurs.

-        1930 : Toyokuni (2), Tsunenohana (10), Yamanishiki (1), Tamanishiki (2). Année attribuée à égalité aux quatre vainqueurs.

 

[8] Tochinishiki (Kiyotaka)

-        1952 : Haguroyama (7), Azumafuji (5), Tochinishiki (1). Année attribuée aux trois vainqueurs ex aequo.

-        1953 : Kagamisato (1), Tochinishiki (2), Tokitsuyama (1), Azumafuji (6). Année attribuée aux quatre vainqueurs ex aequo.

-        1955 : Chiyonoyama (4), Chiyonoyama (5), Tochinishiki (5), Kagamisato (2). Année attribuée à Chiyonoyama.

-        1957 : Chiyonoyama (6), Asashio (2), An’nen’yama (1), Tochinishiki (6), Tamanoumi (1). Année attribuée ex aequo aux cinq vainqueurs.

-        1958 : Wakanohana (5), Asashio (3), Tochinishiki (7), Wakanohana (3), Wakanohana (4), Asashio (4). Année attribuée à Wakanohana.

-        1959 : Wakanohana (5), Tochinishiki (8), Wakanohana (6), Tochinishiki (9), Wakanohana (7), Wakahaguro (1). Année attribuée à Wakanohana.

-        1960 : Tochinishiki (10), Wakanohana (8), Wakamisugi (1), Wakanohana (9), Wakanohana (10), Taiho (1). Année attribuée à : Wakanohana.

 

 

[9] Wakanohana (Kanji) I

-        1956 : Kagamisato (3), Asashio (1), Wakanohana (1), Kagamisato (4). Année attribuée à Kagamisato.

 

[10] Kitanofuji

-        1967 : Taiho (24), Kitanofuji (1), Taiho (25), Kashiwado (5), Taiho (26), Sadanoyama (5). Année attribuée à Taiho.

-        1969 : Taiho (29), Kotozakura (2), Taiho (30), Kiyokumi (1), Tamanoshima (2), Kitanofuji (2). Année attribuée à Taiho

-        1972 : Tochiazuma (1), Hasegawa (1), Wajima (1), Takamiyama (1), Kitanofuji (9), Kotozakura (3). Année attribuée ex aequo aux six vainqueurs.

-        1973 : Kotozakura (4), Kitanofuji (10), Wajima (2), Kotozakura (5), Wajima (3), Wajima (4). Année attribuée à Wajima.

 

[11] Wajima

-        1972 : Tochiazuma (1), Hasegawa (1), Wajima (1), Takamiyama (1), Kitanofuji (9), Kotozakura (3). Année attribuée aux six vainqueurs ex aequo.

-        1976 : Kitanoumi (5), Wajima (8), Kitanoumi (6), Wajima (9), Kaiketsu (2), Kitanoumi (7). Année attribuée à Kitanoumi.

-        1979 : Kitanoumi (15), Kitanoumi (16), Wakanohana (3), Wajima (13), Kitanoumi (17), Mienoumi (2). Année attribuée à Kitanoumi.

-        1980 : Mienoumi (3), Kitanoumi (18), Kitanoumi (19), Kitanoumi (20), Wakanohana (4), Wajima (14). Année attribuée à Kitanoumi.

 

[12] Akebono

-        1992 : Takahanada (1), Konishiki (3), Akebono (1), Mitoizumi (1), Takahanada (2), Akebono (2). Année attribuée à Takahanada (futur Takanohana II) et Akebono.

-        1994 : Takanohana (4), Akebono (7), Takanohana (5), Musashimaru (1), Takanohana (6), Takanohana (7). Année attribuée à Takanohana II

-        1995 : Takanohana (8), Akebono (8), Takanohana (9), Takanohana (10), Takanohana (11), Wakanohana (2). Année attribuée à Takanohana II.

-        1997 : Wakanohana (3), Takanohana (16), Akebono (9), Takanohana (17), Takanohana (18), Takanonami (2). Année attribuée à Takanohana II.

-        2000 : Musouyama (1), Takatouriki (1), Kaiou (1), Akebono (10), Musashimaru (8), Akebono (11). Année attribuée à Akebono.

 

[13] Musashimaru

-        1994 : Takanohana (4), Akebono (7), Takanohana (5), Musashimaru (1), Takanohana (6), Takanohana (7). Année attribuée à Takanohana II

-        1996 : Takanonami (1), Takanohana (12), Takanohana (13), Takanohana (14), Takanohana (15), Musashimaru (2). Attribuée à Takanohana.

-        1998 : Musashimaru (3), Wakanohana (4), Wakanohana (5), Takanohana (19), Takanohana (20), Kotonishiki (2). Année attribuée aux frères Wakanohana et Takanohana.

-        2000 : Musouyama (1), Takatouriki (1), Kaiou (1), Akebono (10), Musashimaru (8), Akebono (11). Année attribuée à Akebono.

-        2001 : Takanohana (21), Kaiou (2), Takanohana (22), Kaiou (3), Kotomitsuki (1), Musashimaru (9). Année attribuée à Takanohana et Kaiou ex aequo

 

[14] Hakuho

-        2006 : Tochiazuma (3), Asashoryu (16), Hakuho (1), Asashoryu (17), Asashoryu (18), Asashoryu (19). Année attribuée à Asashoryu.

-        2012 : Baruto (1), Hakuho (22), Kyokutenhou (1), Harumafuji (3), Harumafuji (4), Hakuho (23). Année attribuée à Hakuho et Harumafuji ex aequo.

-        2016 : Kotoshougiku (1), Hakuho (36), Hakuho (37), Harumafuji (8), Goueidou (1), Kakuryuu (3). Année attribuée à Hakuho.

-        2018 : Tochinoshin (1), Kakuryuu (4),  Kakuryuu (5), Mitakeumi (1), Hakuho (41), Takakeishou (1). Année attribuée à Kakuryuu.

-        2019 : Tamawashi (1), Hakuho (42), Asanoyama (1), Kakuryuu (6), Mitakeumi (2), Hakuho (43). Année attribuée à Hakuho.

-        2020 : Tokushouryuu (1), Hakuho (44), Terunofuji (2), Shoudai (1), Takakeishou (2). Année attribuée aux cinq vainqueurs ex aequo (un des tournois a été annulé).

Sources : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_yokozuna et http://sumo-hositori.com/eng/kensaku.html

2 commentaires:

  1. Résultats 2021 :
    - janvier : Daieishou (1ère fois yusho)
    - mars : Terunofuji (3ème fois yusho)
    - mai : Terunofuji (4ème fois yusho, 2ème fois cette année)
    - juillet : Hakuhou (45ème fois yusho, victoire en finale contre Terunofuji)

    Vidéo de ce tournoi surnommé "Le retour du roi" (après 4 tournois d'absence et un retiré prématurément pour cause de blessures) :
    Hakuhō Shō - Zenshō - July 2021 All Bouts Compilation :
    https://www.youtube.com/watch?v=FkNFbyfmKV8

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  2. Il reste deux tournois (en septembre et en novembre) pour déterminer qui sera le champion le plus dominateur de l'année 2021.

    Pour l'instant, Terunofuji a l'avantage (2 tournois à 1) sur Hakuho mais ce dernier vient de prendre un ascendant psychologique.

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