mardi 13 août 2024

Les champions Mijain Lopez Nunez, Teddy Riner, Gu Bon-gil et Oh Sang-uk

 Mijain Lopez Nunez, né en août 1982, a conquis 14 titres mondiaux ou olympiques (dont 11 individuels). Il  est au sommet mondial ou olympique de 2005 à 2024. Durant cette période, il a cumulé 11 années de domination réparties comme suit : 2005(3 titres)-2006-2007-2008-2009(2 titres)-2010 [...] 2012 [...] 2014 [...] 2016 [...] 2021 [...] 2024

Âgé de 42 ans, Mijain Lopez Nunez arrête sa carrière sur son 5ème titre olympique (individuel). Avec cette 11ème année de domination, il devient le 2ème meilleur lutteur des XXème et XXIème siècles seulement devancé par un autre spécialiste de lutte gréco-romaine : Alexander Karelin (14 années de domination). Néanmoins, Mijain Lopez Nunez est le seul sportif (tous sports confondus) à avoir conquis la même épreuve olympique individuelle lors de 5 olympiades consécutives. Il faut remonter à Milon de Crotone (au VIème siècle avant J-C) pour retrouver pareil exploit ; lui-même n’ayant été précédé que par deux autres lutteurs : Hipposthènes de Lacédémone et son fils Hétoimoklès.  

Teddy Riner, né en avril 1989, a conquis 19 titres mondiaux ou olympiques (dont 16 individuels). Il  est au sommet mondial ou olympique de 2006 à 2024. Durant cette période, il a cumulé 15 années de domination réparties comme suit : 2006-2007-2008(2 titres)-2009-2010-2011(2 titres)-2012-2013-2014-2015-2016-2017(2 titres) [...] 2021 [...] 2023-2024(2 titres).

A 35 ans, Teddy Riner a annoncé qu’il n’arrêtait pas sa carrière après son double succès aux JO de Paris. Il va continuer jusqu’aux Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles. S’il participe à tous les futurs championnats du monde (2025, 2026, 2027) et aux JO 2028, il pourrait potentiellement ajouter  4 années de règne à son palmarès et à sa longévité déjà énormes. En passant de 15 à 19 années de domination, il égalerait en durée le Mongol Namkhai recordman de victoires au Naadam et deviendrait le 5ème meilleur combattant de tous les temps (seulement devancé par Milon, Aliço, Hipposthènes et Hétoimoklès). Compte tenu de son comportement lors des deux dernières olympiades, il pourrait aussi se ménager et ne disputer que la moitié des compétitions (par exemple les championnats du monde 2027 et les JO 2028). En cas de succès (15 + 2 années), il pourrait devancer au classement le yokozuna Tanikaze (16 années de domination) et se classer 9ème meilleur combattant de tous les temps juste derrière le lutteur ottoman Adali Halil, le rikishi (sumotori) Raiden et pugiliste et pancratiaste Théogènes/Théagènes de Thasos (18 années de règne).

Gu  Bon-gil, né en avril 2009, a conquis 14 titres mondiaux ou olympiques (dont 5 individuels). Il  est au sommet mondial ou olympique de 2006 à 2024. Durant cette période, il a cumulé 12 années de domination réparties comme suit : 2006 [...] 2008 [...] 2012 [...] 2014-2015 [...] 2017(3 titres)-2018-2019-2020 [...] 2022-2023-2024

Oh Sang-uk, né en septembre 1996, a conquis 19* titres mondiaux ou olympiques (dont 5 individuels). Il  est au sommet mondial ou olympique de 2017 à 2024. Durant cette période, il a cumulé 8 années de domination réparties comme suit : 2017(2titres)-2018(2 titres)-2019(6 titres)-2020(2 titres)-2021(2 titres)-2022(2 titres)-2023-2024(2titres)

Les sabreurs sud-coréens Oh Sang-uk (28 ans) et Gu Bon-gil (35 ans) peuvent encore accumuler des titres individuels et/ou par équipe tant leur domination sur l’escrime (plus précisément sur le sabre) est similaire à celle des Hongrois de la génération d’Aladar Gerevich. Gu Bon-gil a été un pionnier pour la Corée du Sud dans cette discipline (et doit être considéré comme une icône de ce sport avec ses 12 années de domination sur une carrière au plus haut niveau longue de déjà 19 années) mais son jeune compatriote Oh Sang-uk semble un « ogre » en route pour un impressionnant cumul de titres s’il continue sur sa lancée.

* Tous les titres de coupe du monde par équipe ont été remportés par la Corée du Sud de 2017 à 2023 (2024 est en cours).

lundi 12 août 2024

Les vainqueurs des Jeux Olympiques en sports de combat

Cinq sports de combat ont été inscrits au programme des Jeux Olympiques 2024 :

- 4 sans arme (boxe anglaise amateur et taekwondo pour les sports de percussion ; judo et lutte - déclinée en lutte gréco-romaine et lutte libre - pour les sports de préhension)

- et 1 avec arme (escrime - déclinée en trois armes : fleuret, sabre et épée). 

Voici les vainqueurs chez les messieurs soit en "toutes catégories" (escrime) soit dans les catégories les plus lourdes (boxe, judo, lutte et taekwondo).

 

En boxe, l'Ouzbékistan remporte 5 médailles d'or sur les 7 catégories mises en jeu (les deux autres titres revenant à Cuba et à l'Ukraine). Les deux hommes forts, champions des lourds et des super-lourds, sont respectivement  Lazizbek Mullojonov (1m92, 92kg) (vainqueur en finale des 92kg de Drapeau de l'Azerbaïdjan Loren Alfonso  qui avait éliminé le Cubain favori des 92kg  Julio César La Cruz) et Drapeau de l'Ouzbékistan Bakhodir Jalolov (2m01, + de 92kg). Ce dernier, champion du monde 2019, champion olympique 2020 [2021 en fait], champion du monde 2023 et donc champion olympique 2024, n'est plus qu'à un titre mondial ou olympique pour figurer parmi les "meilleurs combattants de tous les temps".


En taekwondo, seulement quatre titres sont mises en jeu chez les messieurs. Les catégories de poids 87kg et + de 87kg sont fusionnées sous l'appellation + de 80kg. Dans cette catégorie, c'est l'Iranien   Arian Salimi (1m98, 87kg) qui s'impose. C'est son premier titre de niveau mondial.  


En judo, le Français  Drapeau de la France Teddy Riner (2m04, 141kg) a écrasé la compétition chez les + de 100kg en individuel et lors de la compétition par équipe mixte. Depuis 19 années, ce colosse de Guadeloupe cumule les titres mondiaux ou olympiques (19 titres juniors ou seniors, individuels ou par équipe) et compte déjà 15 années de règne. Et il a annoncé vouloir continuer jusqu'aux prochains Jeux Olympiques (2028) qui seront ses 6èmes d'affilée !

A noter la victoire chez les 100kg de l'Azerbaïdjanais  Drapeau de l'Azerbaïdjan Zelym Kotsoiev qui réalise le doublé championnat du monde-Jeux Olympiques cette année 2024. Précédemment, en 2017, il avait réalisé le doublé Universiade-championnats du monde juniors. Et en 2014, à l'âge de 16 ans, il était devenu champion du monde de sambo parmi les U18. 


En lutte, la compétition dans le style de "lutte gréco-romaine" a vu la victoire du vétéran cubain Drapeau de Cuba Mijaín López (5ème titre individuel d'affilée ce qu'aucun athlète moderne n'avait réalisé avant lui, quel que soit le sport concerné) dans la catégorie des 130kg et celle de l'Iranien   Mohammad Hadi Saravi (1m83) chez les 97kg aux dépends du favori Drapeau de l'Arménie Artur Aleksanyan (1m90, 97kg) d'Arménie. Saravi avait auparavant remporté les championnats du monde juniors en 2018 et les championnats du monde seniors en 2021.


Dans le style de la "lutte libre", c'est le Géorgien, triple champion du monde, Drapeau de la Géorgie Geno Petriashvili (1m98, 125kg) qui s'impose tandis que dans la catégorie inférieur, des 97kg, c'est Drapeau de Bahreïn Akhmed Tazhudinov (1m89, 97kg) qui offre au Bahreïn sa toute première médaille d'or olympique en lutte. Originaire du Daguestan, en Russie, il était déjà le champion du monde 2023.



En escrime, chez les messieurs, les nations asiatiques (Corée du Sud, Japon et Hong-Kong) devancent les nations traditionnelles européens (Italie, France, Hongrie) sur presque tous les podiums.
 
Les vainqueurs individuels sont :
- à l'épée : le Japonais  Kōki Kanō (1m73) qui conserve son titre olympique 2020 [2021 en fait], sa seule médaille d'or jusque-là au niveau mondial ;


- au fleuret : le Hong-Kongais  Cheung Ka Long (1m81, 68kg) qui lui aussi conserve son titre olympique 2020 [2021 en fait], sa seule médaille d'or jusque-là au niveau mondial ;

- et au sabre : le Sud-Coréen Oh Sang-uk (1m92) réalise le doublé olympique 2024 : individuel et par équipe. Il devient ainsi triple médaillé d'or olympique, quintuple champion du monde (individuel ou par équipe) et vainqueur de deux coupes du monde en individuel sans compter les titres avec la Corée du Sud.


 

vendredi 9 août 2024

Mijain Lopez Nuñez : 5 fois champion olympique de lutte gréco-romaine

 🇨🇺 🤼‍♂️ Mijain Lopez gagne quatre titres d'affilée en 2008, 2012, 2016 et 2020 [2021 en fait] ; puis ...

Source : https://www.youtube.com/watch?v=_fu55Qbf-WA&t=315s

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=QVWmU2ZupXs

Face au champion du monde en titre, l'Iranien, puis, en finale, face au Chilien (un Cubain naturalisé) :


Il remporte la cinquième médaille d’or et enlève ses chaussures

Il a mené son combat avec le temps, il a gagné une fois de plus, il a levé les bras au ciel. Puis il s’est agenouillé avec une grâce que l’on ne peut pas imaginer chez un homme de 300 livres, a ôté ses chaussures et les a soigneusement alignées sur le tapis. Pour expliquer sans utiliser de mots que c’est vraiment par là maintenant. Il existe de nombreuses façons de devenir une légende du sport. Mais en imaginer un plus intense et plus élégant est très difficile. C’est pourquoi l’histoire de vaut la peine d’être racontée Mijain López Nuñez, le premier et le seul homme au monde à pouvoir dire qu’il a gagné 5 médailles d’or lors de 5 éditions consécutives des

 JO dans la même spécialité.

Quelqu’un a écrit que les objectifs sont toujours en avance, mais les départs sont en retard. Et ne les oubliez pas. Il ne l’a jamais fait. Né en 1982, originaire de Pinar del Rio, Mijain Lopez Nuñez est une légende pour Cuba et pour le monde du sport tout entier.

 Lutte gréco-romaine sa spécialité, les JO son éternelle obsession. Il les a caressés 6 fois, dont cinq consécutives – entre 2008 et aujourd’hui – dont une, celle de Pékin, portant fièrement le drapeau de son pays. Mijain Lopez a fait ses débuts en tant que jeune à Athènes 2004, terminant à la cinquième place. Dès lors naît la légende de « El Terrible », celui qui n’a laissé que des miettes à ses adversaires dans la catégorie reine de la lutte gréco-romaine (catégorie 120 kg jusqu’à Londres 2012, devenue ensuite 130 kg à partir de Rio 2016). , devenant cinq fois champion du monde et ayant toujours remporté l’or aux Jeux olympiques depuis Pékin.

Ceux comme lui risquent de devenir boulimiques. A Tokyo 2020, il a même réussi l’incroyable exploit de remporter le tournoi sans laisser le moindre point à ses adversaires. Dans cette édition, il a égalé des noms du calibre de Michael Phelps (natation, 200 m quatre nages), Carl Lewis (saut en longueur), Al Oerter (lancer du disque) et du Danois Paul Elvstrøm (voile, classe Finn) parmi les athlètes capables de conquérir quatre médailles d’or dans quatre épreuves consécutives dans la même spécialité individuelle. Record égalé ici, à Paris 2024, par Katie Ledecky au 800 m nage libre et par Vincent Hancock au tir sur terre battue (spécialité skeet hommes). Mais désormais, Lopez Nuñez a mis tout le monde derrière lui. A 42 ans, alors qu’un athlète normal est déjà à la retraite depuis quelques temps, il a poussé la barre plus haut, dominant ses adversaires jusqu’à la finale remportée face au Chilien Yasmani Acosta Fernandez (6-0).

Un phénomène, un prédestiné, un physique qui avait besoin de grandir et de s’étoffer pour devenir imbattable. “Il a toujours été un gros mangeur, depuis qu’il est petit, et il a un appétit insatiable”, a déclaré sa mère, Leonor Núñez, dans une interview. Depuis son enfance, Mijaín travaillait son physique sur le terrain et faisait du sport. Il a commencé par le baseball, puis est monté sur le ring, encouragé par ses deux frères aînés boxeurs. A 10 ans, un entraîneur de lutte le voit s’entraîner et lui dit qu’il sera « un bon combattant ». La légende commençait. Jusqu’à hier soir, où un géant vêtu de rouge a atteint un objectif qui semblait impossible à atteindre. Après avoir gagné, il n’a pas particulièrement célébré. Il avait un message à transmettre, et une seule manière de remercier la vie et le sport qui lui ont procuré cette grande satisfaction. Enlever ses chaussures et les placer soigneusement sur le tapis. Comme pour dire : désormais je n’en ai plus besoin. Déjà après Tokyo 2020, il avait promis qu’il prendrait sa retraite. Il ne l’a pas fait à ce moment-là, il avait une mission à accomplir. Entrer dans l’histoire et en sortir pieds nus.

Sourcehttps://www.nouvelles-du-monde.com/remporte-la-cinquieme-medaille-dor-et-enleve-ses-chaussures/


한국 남자 펜싱 사브르 단체전 올림픽 3연패 오상욱 대회 2관왕 달성! 풀 경기 하이라이트

Oh Sang-wook (écrit aussi "Oh Sang-uk"), vainqueur de l'épreuve par équipe masculine coréenne de sabre d'escrime aux Jeux olympiques pour la troisième fois consécutive, a remporté deux médailles d'or ! Résumés complets du match

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=3DJYzd8R2wY (7 premières minutes)

Oh Sang-uk ajoute deux médaillés d'or à son palmarès et une année supplémentaire de domination, la huitième d'affilée. Il était classé 18ème meilleur sabreur de l'histoire moderne (1896 à nos jours) avec ses 11 titres mondiaux ou olympiques dont 4 individuels en 7 années de domination(2017-2023). Désormais, avec 13 titres mondiaux ou olympiques dont 5 individuels en 8 années de domination, il accède à la 13ème place. Il fêtera ses 28 ans en septembre. Dans cette arme, le n°1 de l'historie moderne, Aladar Gerevich, a conquis sont dernier titre olympique à l'âge de ... 50 ans ! Oh Sang-uk peut potentiellement grimper encore de plusieurs places au classement.
 
Son compatriote Gu Bon-gil, membre de l'équipe représentant la Corée du Sud, n'a pas été sélectionné en individuel mais a tout de même pu s'emparer d'une nouvelle médaille d'or par équipe. C'est sa 14ème médaille mondiale ou olympique dont 5 en individuel en 12 années de domination. Ces douze années ne furent toutefois pas consécutives (comme Oh Sang-uk jusque-là) car 18 années séparent son premier titre mondial (dans la catégorie "cadets" en 2006) et ce nouveau titre olympique 2024. Une domination de 12 années sur 19, donc. Ce nouveau titre par équipe permet au vétéran (35 ans) de passer de la 6ème place parmi les sabreurs de l'époque moderne à la 4ème. Il n'est désormais plus devancé que par le Hongrois Pal Kovacs (3ème avec 13 années de domination), le Russe Stanislav Pozdniakov (2ème avec 14 années de domination) et Aladar Gerevich (1er avec 17 années de domination).

JO PARIS 2024 - Le show Teddy Riner : 6 ippons foudroyants pour 2 médailles d'or éternelles

 


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=zW-ELjJvXJw

Teddy Riner remporte une cinquième médaille dont sa troisième médaille d'or individuelle en 5 participations aux Jeux Olympiques (les deux autres médailles étant en bronze) face au champion du monde en titre, un Coréen du Sud ...

... et lors de la finale par équipe mixte, il s'impose lors du dernier combat contre le poids lourd (170kg) japonais Saito (lui-même fils d'un double champion olympique de judo) ...

... offrant l'or à toutes ses coéquipières et coéquipiers qui, individuellement n'avaient conquis que l'argent ou le bronze lors des ces JO 2024 à Paris.



Résultats des combattants à suivre aux Jeux Olympiques 2024

1) En judo :

- Teddy Riner (+100kg) ; 14 années de règne sur la période 2006-2023 => double champion olympique 2024 en individuel et par équipe mixte => 15 années de règne sur la période 2006-2024
 
- Lukáš Krpálek (-100kg ou +100kg) ; 7 années de règne sur la période 2008-2021 => a participé chez les +100kg en pesant 113kg mais a été éliminé dès le deuxième tour par Drapeau du Japon Tatsuru Saito (170kg), le fils du double champion olympique 1984-1988 Hitoshi Saitō , qui sera lui-même éliminé en demi-finale par le champion du monde 2024 en titre Drapeau de la Corée du Sud Kim Min-jong

2) En escrime :

- (sabre) : Gu Bon-gil ; 11 années de règne sur la période 2006-2023 => Champion olympique par équipe avec la  Corée du Sud => 12 années de règne sur la période 2006-2024
 
- (épée) : Yannick Borel ; 9 années de règne sur la période 2011-2023 => Obtient la médaille d'argent en individuel battu en finale par Kōki Kanō
 
- (sabre) : Aaron Szilagyi ; 8 années de règne sur la période 2007-2023 = Obtient la médaille d'argent par équipe avec la Hongrie , battu en finale par la Corée du Sud
 
- (sabre) : Oh Sang-uk ; 7 années de règne sur la période 2017-2023 => Double champion olympique individuel et par équipe avec la  Corée du Sud => 8 années de règne sur la période 2017-2024
 
- (sabre) : Kim Jung-hwan ; 7 années de règne sur la période 2012-2023 => Non-sélectionné (à 40 ans) dans l'équipe de  Corée du Sud composée de : Oh Sang-uk, Gu Bon-gil, Park Sang-won et Do Gyeong-dong.
 
- (fleuret) : Enzo Lefort ; 6 années de règne sur la période 2010-2022 => Obtient la médaille de bronze par équipe avec la  France derrière l' Italie (2ème) et le Japon (1er). En individuel c'est le Hong-Konguais Cheung Ka Long qui s'impose.
 
- (fleuret) : Alessio Foconi ; 5 années de règne sur la période 2017-2022 => Obtient la médaille d'argent par équipe avec l' Italie derrière le Japon
 
(fleuret) : Daniele Garozzo ; 5 années de règne sur la période 2015-2022 => Ne participe pas aux Jeux Olympiques. Il annonce prendre sa retraite immédiatement, après un problème cardiaque révélé par un examen médical.
 
- (fleuret) : Alexander Massialas ; 5 années de règne sur la période 2013-2023 => 4ème par équipe avec les Etats-Unis battu par la France d'Enzo Lefort.

3) En boxe :

- Julio Cesar de la Cruz (-92kg) ; 10 années de règne sur la période 2011-2021 => éliminé dès les huitièmes de finale (le premier tour) par Drapeau de Cuba Drapeau de l'Azerbaïdjan Loren Alfonso (champion du monde 2021 des 86kg)

4) En lutte 

- (gréco-romaine) : Riza Kayaalp (-130kg) ; 10 années de règne sur la période 2008-2022 => disqualifié pour dopage
 
- (gréco-romaine) : Mijain Lopez Nuñez (-130kg) ; 10 années de règne sur la période 2005-2021 => A 42 ans, il remporte sa 5ème médaille d'or olympique consécutive en 6 participations aux Jeux (la première fois, en 2004, il avait terminé 5ème). Au passage, en quart de finale, il bat le champion du monde 2023 et vice-champion du monde 2022 Amin Mirzazadeh. Il faut remonter à Milon de Crotone en 516 avant J-C pour trouver un athlète (un lutteur en l'occurrence) ayant accompli cet exploit de gagner 5 titres individuels consécutifs => 11 années de règne sur la période 2005-2024
 
- (libre) : Abdulrashid Sadulaev (-97kg) ; 9 années de règne sur la période 2012-2022 => Interdit de participation par le CIO pour cause de "soutien à la Russie dans la guerre en Ukraine".
 
- (libre) : Taha Akgül (-125kg) ; 7 années de règne sur la période 2012-2022 => Battu 2 à 1 en demi-finale par  Amir Hossein Zare (champion du monde cadet 2018 ; champion du monde U23 - à18ans - en 2019 ; et double champion du monde seniors 2021 et 2023) qui a affronté en finale  Geno Petriashvili (triple champion du monde 2017, 2018 et 2019). C'est finalement ce dernier, le Géorgien (déjà médaillé de bronze aux JO 2016 et médaillé d'argent aux JO 2020 [2021] qui remporte la médaillé d'or sur le score serré de 10 à 9. Taha Akgül, pour sa part, se contentera de la médaille de bronze.
Les deux finalistes olympiques, avec désormais 4 années de domination chacun, sont aux portes du classement parmi les meilleurs combattants de tous les temps (puisque le seuil requis est 5 années de domination dans les catégories des hommes forts, c'est-à-dire les catégories lourdes).
 
- (libre) : Kyle Snyder (-97kg) ; 6 années de règne sur la période 2013-2022 => Battu en demi-finale par  Akhmed Tazhudinov originaire du Daguestan en Russie et champion du monde en titre, qui remportera ensuite la médaille d'or. Kyle Snyder s'inclinera aussi en "petite finale" face à  Amir Ali Azarpira qui remportera la médaille de bronze.
 
- (gréco-romaine) : Artur Aleksanyan (-97kg) ; 6 années de règne sur la période 2010-2022 => Médaillé d'argent face à Drapeau de l'Iran Mohammad Hadi Saravi mais le résultat de la finale est controversé (erreur d'arbitrage ?).
 
- (gréco-romaine) : Sergey Semenov (-130kg) ; 5 années de règne sur la période 2013-2020 => Boycott de toute la délégation russe de lutte suite à l'interdiction de participation vis-à-vis d'Abdulrashid Sadulaev.

5) En taekwondo

Le seul champion de ce sport ayant dominé sa discipline 5 années (seuil minimum requis pour figurer parmi "les meilleurs de tous les temps", Victor Estrada Garibay, a connu ses succès durant la période 1993-1998.