Cinq sports de combat ont été inscrits au programme des Jeux Olympiques 2024 :
- 4 sans arme (boxe anglaise amateur et taekwondo pour les sports de percussion ; judo et lutte - déclinée en lutte gréco-romaine et lutte libre - pour les sports de préhension)
- et 1 avec arme (escrime - déclinée en trois armes : fleuret, sabre et épée).
Voici les vainqueurs chez les messieurs soit en "toutes catégories" (escrime) soit dans les catégories les plus lourdes (boxe, judo, lutte et taekwondo).
En boxe, l'Ouzbékistan remporte 5 médailles d'or sur les 7 catégories mises en jeu (les deux autres titres revenant à Cuba et à l'Ukraine). Les deux hommes forts, champions des lourds et des super-lourds, sont respectivement Lazizbek Mullojonov (1m92, 92kg) (vainqueur en finale des 92kg de Loren Alfonso qui avait éliminé le Cubain favori des 92kg Julio César La Cruz) et Bakhodir Jalolov (2m01, + de 92kg). Ce dernier, champion du monde 2019, champion olympique 2020 [2021 en fait], champion du monde 2023 et donc champion olympique 2024, n'est plus qu'à un titre mondial ou olympique pour figurer parmi les "meilleurs combattants de tous les temps".
En taekwondo, seulement quatre titres sont mises en jeu chez les messieurs. Les catégories de poids 87kg et + de 87kg sont fusionnées sous l'appellation + de 80kg. Dans cette catégorie, c'est l'Iranien Arian Salimi (1m98, 87kg) qui s'impose. C'est son premier titre de niveau mondial.
En
judo, le Français
Teddy Riner (2m04, 141kg) a écrasé la compétition chez les + de 100kg en individuel et lors de la compétition par équipe mixte. Depuis 19 années, ce colosse de Guadeloupe cumule les titres mondiaux ou olympiques (19 titres juniors ou seniors, individuels ou par équipe) et compte déjà 15 années de règne. Et il a annoncé vouloir continuer jusqu'aux prochains Jeux Olympiques (2028) qui seront ses 6èmes d'affilée !
A noter la victoire chez les 100kg de l'Azerbaïdjanais
Zelym Kotsoiev qui réalise le doublé championnat du monde-Jeux Olympiques cette année 2024. Précédemment, en 2017, il avait réalisé le doublé Universiade-championnats du monde juniors. Et en 2014, à l'âge de 16 ans, il était devenu champion du monde de sambo parmi les U18.
En
lutte, la compétition dans le style de "lutte gréco-romaine" a vu la victoire du vétéran cubain
Mijaín López (5ème titre individuel d'affilée ce qu'aucun athlète moderne n'avait réalisé avant lui, quel que soit le sport concerné) dans la catégorie des 130kg et celle de l'Iranien
Mohammad Hadi Saravi (1m83) chez les 97kg aux dépends du favori
Artur Aleksanyan (1m90, 97kg) d'Arménie. Saravi avait auparavant remporté les championnats du monde juniors en 2018 et les championnats du monde seniors en 2021.
Dans le style de la "lutte libre", c'est le Géorgien, triple champion du monde,
Geno Petriashvili (1m98, 125kg) qui s'impose tandis que dans la catégorie inférieur, des 97kg, c'est
Akhmed Tazhudinov (1m89, 97kg) qui offre au Bahreïn sa toute première médaille d'or olympique en lutte.
Originaire du Daguestan, en Russie, il était déjà le champion du monde 2023.
En
escrime, chez les messieurs, les nations asiatiques (Corée du Sud, Japon et Hong-Kong) devancent les nations traditionnelles européens (Italie, France, Hongrie) sur presque tous les podiums.
Les vainqueurs individuels sont :
- à l'épée : le Japonais
Kōki Kanō (1m73) qui conserve son titre olympique 2020 [2021 en fait], sa seule médaille d'or jusque-là au niveau mondial ;
- au fleuret : le Hong-Kongais
Cheung Ka Long (1m81, 68kg) qui lui aussi conserve son titre olympique 2020 [2021 en fait], sa seule médaille d'or jusque-là au niveau mondial ;
- et au sabre : le Sud-Coréen
Oh Sang-uk (1m92) réalise le doublé olympique 2024 : individuel et par équipe. Il devient ainsi triple médaillé d'or olympique, quintuple champion du monde (individuel ou par équipe) et vainqueur de deux coupes du monde en individuel sans compter les titres avec la Corée du Sud.
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